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' DE HENRI 1V.“

1601. ] — 3o JANVIER.

I l Orig. autographe. — Arch. des affaires étrangères. Correspondance politique, Mss. Florence, vol. Il. Copie transmise par M. Mignet.

[A LA REINE}

Mon cœur, Si je n’eusse sceu aussy tost vostre guerison que vostre mal, j’eusse esté bien en peine. Pour Dieu ne vous hastés pas, tant que cela vous peut faire mal. J’ay prins un cerf avec beaucoup de plaisir. Je vous y souhaitois ‘bien. Ordonnés vos journées pour n’arriver que lundyfcar j’iray dimanche au‘ soir vous trouver à Ne- 1nours,'et je ne le puis plus tost à cause de la feste. “Vous estes attendue icy avec le plus grand applaudissement du monde. C’est assez escript ; je m’en vais jouer à la paume. Je vous baise centmille fois. Gardes—vous bien. Baises mon fils de Vendosme de nma part. Ce xxx° janvier.- i i

[1601. ——VERS LA FIN DE JANVIER]

Orig. autographe. — Archives de M. de Marcieu.

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À MONS“ DE ST-JULIEN. E

Monsr de St Julien, J’ay eu par vostre lettre, datée de Venise 'du mois dernier, tel contentement que jour de ma vie ne l’oublieray, et rendray’tesmoignage que je n’en suis pas ingrat. Perseverés à voir vos amys et me servir. De mon costé, je ne r’abattray rien de ma bonne _volonté et recognois’s’ance à vostre endroictnet au-leur. Vous aurés sceu nouvelles de la paix de Lyonl, ceste rhubarbe au cueur savoyard ; mais graces à Dieu, la main qui tient le gobelet est ferme, et le faudra -vuider tout entier.“ N’obmettés rien de ce que vous pour— rés adviser pour l’utilité de mes affaires, et demeurés par delà, je

' La paix avec le duc de Savoie avait été conclue à Lyon, le 17 janvier.

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