à -, i, 26 q LETTRES. MISSIVES _ former des abus et malversations qui s’y sont commis et exercez du- I rant ces derniers troubles par les maistres et fermiers qui se sont vouluassujetir à faire fabriquer monnove au coin de nos armes, aflin ` de faire faire justice exemplaire de ceulx qui se trouveront coul- pables, et qui se seront tant oubliez que de s'estre voulu enricliir de la substance demon peuple ; et procedant par les dicts commis- saires à larecherchie de telles semblables faultes dans le pays de Provence, ont trouvé que un de vos subjects, nommé Jean-Baptiste I lLazari,'s’estant immiscé desdicîes fabrications es villes d’A1 les et ' Martigues, auroit si frauduleusement en son ouvrage de . [ monnoyel et en telle quantite, ] que _«1a `m>m1»—e par luy fabriqué, eu esgard à l’escharseté et foiblesse d’alloy et foiblesse du poidz de_ la besogne`, il s’est trouvé redevable, pour le droictqui m’appartient, ' de la somme de cent huit mille tant d’escus, à quoy il a' esté com damné par les dicts commissaires. Et d’autant que j’ay entendu que q vous luy estes redevable de quelquenotable somme, je vous prie ne vous clessaisirde. ce_' que vous luy pouvés clebvoir entreilesmains d’aultres que. de celuy que j’ay commis à faire la recepte des dicts deniers, et faire en sorte’qu'elle tombe mon profit, et à l’acquit xde ce que me doibt le dict Jean-Baptiste Lazari ; vous asseurant que . je m’en revancheray. en toute aultretcliose ou vous mé voudrés em- _ ployer, d'aussy bon cœur que je prie Dieu, mon frere, vous avoir en sa saincte et digne garde. Escript à Fontainebleau, le vf jour de septembre 1598. . . i ` ‘ ‘ Vostre bon frere et cousin, i . 1 p HENRY. U i H i i mi«ex—; r.
