382 __ LETTRES MISSIVES i continuation de la suspension d’armes pour quinze jours, et ay donné pouvoir à mon cousin le Connestable, si vous luy mandés qu'il_ soit ne- cessaire de faire pour davantage, qu’il le face. Ce ne sera pas seule- ment en ce qui sera de ceste allaire, mais en toute autre, mesme en celles qui seront de vostre particulier interest, que je m’accom mode- ray tousjours bien volontiers à tout ce que vous desirerés de moy ; de qui je desire que vous croyés que vous estes aimé, chery et honoré i autant que vous pouvés le desirer. i Je me Fetrouve icy maintenant en repos, prenant mon plaisir par- my mes ouvriers, vous y ayant souvent desiré, pour jvous faire voir mon ouvrage et en prendre vostre aîlvis ; saichant que vous vous en delectés et y estes bien intelligent ; et vous-asseure que_ l’alarme du duc de `Savoye ne’m`en divertit pas une heure. Mais quand il le fau- dra faire, je seraytousjours autant et plus porté `à me rapprocher de luy, que jesne lay esté d'en revenir. Je vous prie au reste de m’ai— mer tousjours et faire estat bien asseuré de‘mon'amitié, comme j’ay prié le dict comte Ottavio Tossari de vous en asseurer encore parti- culierement de ma part : à qui. me remettant, je finiray par prier A Dieu vous avoii en sa saincte et digne garde. Ce xv° t’ebvrier,,à Paris. _ A i V HENRY. ~ `_ .~ "l601.=— 23 FÉ\lBlEB.' ` Orig. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9079, fol. lO6 i '_ J ii, I Cop. — Suppl. fr. Ms. lOO9-2. . ï I i ['ÀU . c» _ ' Mon Cousin`, .]’ay receu, il y a desjà deux ou troisjours, vos lettres du xuue et xv", auxquelles j’eusse pluslost faict response, n’estoit que je t , me doubtois bien qu’il ne tarderoit pas que je n’eusseç—i cy de retour le _ courrier que e__vous avoisldepesché ; au l ieu duquel arriia hier le con- i troolleur general des guerres Ardier, qui me renditles vostres du XIXe. Par les premieres, j’ay yeu le bon ordre que vous avés donné delfaire
