Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/42

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

` i 28 LETTRES MISSIVES . I [1598.]- 12 sE1>r1aM1m1s.—II"‘°. . — I Cop. — B. N. Ms. Z107, fol. â8 vers0. . imprimé. — Lettre.; du Roy Henry} IC ezvtraites de la cassette de M "‘ d'Estoges, à la suite des Amours du Grand Alcandre, Leydc, 1663, petit in-: 2, p. 71. -- Journal de Hcmylll, Cologne, 1720, in-8°, t. I, p. 28G.' ° ` [A GABRIELLE D'ESTHÉES.î — i Mes belles amours, Deux heures aprés l,31‘1`lVéC de ce porteur, j vous verres un `cavallieriqui vous aime fort, que l’on appelle Roy de France et de Navarre, tiltrecertainement honorable, mais bien pe- nible. Celuy de vostre subject est bien plus delicieux.- Tous trois en- semble sont bons', à quelque sauce que l’on les puisse mettre, et n’ay resolu de les cederà personnel .l’ai veu par vostre lettre la lliaste ` qu’avés d’aller a Saint—G e1 n1ain. Je suis fort aise qu'aimiés bien ma sœur : ciest un des plus asseurez tesmoignages que vous me pouvés i rendre de vostre bonnegrace, que je cberis plus que ma vie, encores ` que je m’a_ime bien. C’est trop causé, pour vous voir si tost. Bonjour, mon toutfle baise vos beauii yeux u11 million de Fois. Ce x1j° sep- tembre, de nos delicieuk deserts de Fontainebleau., ` . 1598. —l— 17 sErTEM1snE.‘ î— llI"‘°. Origi. Q Manuscrit appa_1 tenz1ntà'i\'I. l'alibé Caron, à Versailles. ‘ b i A -MON COUSIN LE CARDINAL JOYEUSE, I . ' i ., pnorncrsua ni : mas AFFAIRES ss coma on nom :. Mon Cousin ; Je vous envoye doncques mes lettres Pol.11‘ nostre St- Pere et mes cousins ses nepveux, lesquelles jelvous prie leur pre- senter, asseurer Sa Saincteté de l, l10itlH€lll' que je luy porte, tant J pour sa pieté et le lieu que dignement elle remplit., que pour les obli- gations que je‘luy ay, dont je ne perdray jamais la memoire, les me representant, ai les prosperitez que Dieu me depart, comme celles que je recognois proceder principalement des graces que Sa dicte Sinctetéi m’a faictes, desquelles aussy, comme de la continua- tion de sa bienveillance,. je mettray peine de me irendrè digne,