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l60l. 4- 30 AVRIL. P O1 ig.— B. N.—Fonds Béthune, Ms. 9078, fol. 16. .[AU CONNETABLE.] . Mon Cousin, S’en retotunant le s' Boucaud, mon advocat en la . chambre de Castres, je vous ay bien voulu escrire ce mot par luy, pour vous dire que jlay receu 'beaucoup de contentement du voyage qu’il a faict par deçà, et de l’inl’ormat1on qu’il m’a donné de ce qui ‘s’est passé en llestablissement etinstallation du s' de Pujols au gou- vernement de ma ville de Montpellier, et aultres occurrences de la province ; et dîautantque je recognois le dict Boucaud personne ca- pable et fort all’ectionnée à mon service, je seray bien aise que vous l’employés quelquefois etvous servies de luy lorsque l°0ccasion s’en oH’ri1~, m’asseurant qu’il se sçaura tousjours dignement et Hdellement r acquicter de ce qui luy sera commis en charge :- et nlestant la pre— sente à aultre eflect, je prie Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa saincte 0 garde. Escript à Paris, le dernier jour d’avril 1601. i U - ‘ HENRY. ‘ i renom. ‘- Imprimé. — OEcorwmies royales, édit. orig. t._II, chap. 8. - - [A M. DE BOSNY.] i Mon Cousin, Vous sçaurés par la lettre que j’escris à ceux de mo11 conseil la resolution ue `°a rise sur les trois oincts des uels vous .l Y P P il aves donné charge au s' de Villeroy de me faire rapport ; par tant je 11e vous en feray redicte par la presente, seulement je vous prieray donner ordre que les choses passent comme je l `ay ordonné. Pour- voyés pareillement au voyage de Venise, et de Pameublement du s‘° de Fresnes-Canayel, ainsy que nous Parrestasmes dernierement ensemble, ' Philippe Canaye, seigneur de Fresnes, célèbre avocat au parlement de Paris, était conseiller d'état, fils de Jacques Canaye, né en 1551, dans cette ville, ch`1 il se dis-
