Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/436

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
1
DE HENRI IV.

] i pays, que ce n’est pas une ferme, mais bien un octroy non subject aux encheres, fondé sur le debvoir auquel le dict pays s’est mis de m’as— sister, oultre mes deniers ordinaires, dont il a esté desjà lourny en mon espargne cinquante mil escuz, aprés qu’il a esté trouvé necessaire, pour le bien de mon service, de gratifier en cela le pays, par Tintercession de l’evesque de Lodesve, qui se doibt rendre auprés de moy dans peu de jours. C’est pourquoy, ne voulant donner occasion à mes subjects du dict pays de se plaindre, je vous prie d’adviser sur ce l’aict—là avec ceulx de mon conseil, pour en ordonner ce que vous jugerés estre a propos po1.1r le bien de mon service ; remettant cest allaire-la à vous. Sur ce, Dieu vous ayt, mon amy, en sa saincte garde. Ce XVIIJC may, à Fontainebleau. ~ _ HENRY. ° 1601.-22 MAI. ~ Orig. — B. N.iFonds Béthune, Ms. 9070, fol. 32. Cop. — Suppl. franç. Ms. lO09 ?. [AU CONNÉTABLE.] Mon Cousin, Aflin que vous saichiés comment les choses se passent au faict de la gendarmerie, je vous envoye l'estat du taillon, que _i’ay faict dresser pour ceste premiere demie année. Vous verres par iceluy comme jlay en partie suivy ce que le s" de Villeroy m’a dict estre de vostre advis, auquel je veulx touj ours deierer, pour vostre experience et la bonne volonté que je vous porte. Tespere que vous serés bien - tost par deçà, où je remettray a conferer davantage avec vous de ce qui touchera le dict taillon. Ce pendant, je prie Dieu, mon Cousin,. qu’il vous ayt en sa tres saincte et digne garde. Escript à Fontaine- bleau, le XXIJQ jour de may 160 1 . HENRY. _ I ~ DE macrvxtts. il 52.