Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/468

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[1601.] — 26 JUILLET. —— Ilm. .

Cop. — B. N. Suppl. Fr. Ms. 1009-4.î(D’après Fautographe qui était dans le cabinet du duc de Sully.)

[A M. DE ROSNY.] ’

Mon amy, Les affaires que _i’ay eues icy m’y ayant plus retenu que je ne ’pensois, j’ay diiieré mon voyage de Blois jusques aprés les 0011- ‘ ches de ma femme, aussy qu'elle est plus avant dans son huictiesme que je ne la croyois. Je pars dans la fin de ceste sepmaine pour aller à Fontainebleau, ou `e la menera, et d’où elle ne bouvera et mo . J Y c Y aussy, qu’elle ne soit accoucliée et que Je ne sois pere. Aussy tostje vous ’ le manderay ; de quoy nfasseurant que si c’est un fils, comme je Yes- pere et en prie Dieu de tout mon cœur, vous nlen serés moins resjouy que moy, qui ay esté tres aise d’entendre, par celle que vous avés escripte à Valliere, ce qui s’est passé à Loclies entre vous et m’ le maresclial d’()rnano. Soyés asseuré de la continuation de mon amitié et ue °e vous en tesmoi nera les effects aux occasions qui s’offriront, — de la mesme volonté et aflection ue `e rie Dieu vous avoir, mon amy, en sa saincte garde. Ce xxv " `uillet, a Paris.


HENRY.


1601. — 28 JUILLET.

Cop. — Biblioth. de M. Monmerqué, Ms. intitulé Lettres à l'ambassadeur du Levant.

[A M. DE BREVES.]

Mons’ de Breves, J e vous ay escript le 111** de cejmois, faisant response à vos lettres du lllc de may, desquelles vous m’avés envoye le duplicata avec celle du XXVll1° du mesme moisyque _i’ay receue le xv111° du present, et pareillement celle du lle de juin. Puisqu’il ne faut esperer de ranger le Sigale à la raison, il faut se resoudre de le prendre à