Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/499

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LETTRES MISSIVES


veoir du dictprieuré l’un des vostres : chose qui n’est pas seulement contraire aux `droicts particuliers de la dicte abbaye, mais qui faict aussy contre les derniers articles du dernier traicté et accord., nagueres conclud entre nous en ma ville de Lyon. De quoy je vous ay bien voulu escrire, pour vousprier, comme je fais, de faire revoquer la dicte provision du dict prieuré de Talloire, pour donner lieu à la col- lation du dict abbé de Savigny, auquel elle appartient de droict et de tout temps, et croire sur ce subject, comme moy-mesme, le st de Che— vrieres, chevalier de mes ordres et mon lieuctenant general au gou- _ vernement de Lyonnois ; Sur lequel me remettant, je ne vous en diray i davantage, que pour vous asseurer que, vous disposantà chose si juste et raisonnable, je mien revancheray en aultre occasion quand elle se presentera : priant Dieu, mon frere, qu’il vous ayt en sa Saiiictegarde. Escript à Fontainebleau, le xxnî jour de septembre 16OI. . _ ‘ Vostre bon frere, _ ' HENRY. [1601. l — 23 SEPTEMBRE. ` Imprimé.—Dictionnairc des familles de Fancien Poitou, par M. Henri F1L.LnA¤, Poitiers, 1 8/iô, in-8°, i t. I, p. 165. i . A MADAME DE PIOLANS. Madame de Piolans 1, Vous ayant choisie et elue pour estre Soubs ; gouvernante des enfans qu’il plaira à Dieu me donner, pour les loua- 'I Louise du Bois, fille de Pierre du mière reine d’Espagne, et l'autre duchesse Bois, seigneur de la Béraudière, et de de Savoie. Ces princesses Yappelaient Renée de Bras-de-Fer, avait épousé, en familierement M’amie—Lan. Quelques- 1 5.67, Francois d'Aviau, seigneur de Pio- unes des lettres qu’elles lui écrivirent sont lant, chevalier de l’ordre du Roi, gn- données dans l’estimable recueil généa- tilhomme ordinaire des rois Francois Il et logique ou nous puisons ces renseigne- Charles IX. Madame de Piolant, après ments et la lettre même de Henri IV'à avoir été sous gouvernante des enfants madame de. Piolant. Cet ouvrage a été de France, sous madame de Montglat, publié posthume, avec beaucoup de soin, devint gouvernante des filles de France par M. H. Beauchet, petit-fils de l’auteur, mesdames Elisabeth et Christine, la pre- ' et par M. de Chergé.