Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/500

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DE HENBI IV. I A75 bles qualitez qui sont en vous, je vous en ay bien voulu advertir par ce mot de ma main, et vous prier incontinent de vous rendre en ce lieu, asseuree que vous y seres la bien venue et veuë de ma femme et de moy, et que vous n’y seres pas si tost que j’espere estre pere ; car j'en suis à la veille. A Dieu, lequel je prie vous avoir, madame de` Pio- lans, en sa garde. Le xxuj’i septembre, à Fontainebleau. i HENRY. i - l60I.`— 2 7 srrrnmisnn. — I". I Cop. - Biblioth. de.M. Monmerqué, Ms. intitulé Laum a l’aniba.ssd<laur du Levant. [A M. DE BREVES.] ‘ Mons' de Breves, _ Les Espagnols ont lailly Yentreprise d’Alger, com- battus, ainsy qu’ils publient, de la tempeste, qui les a assaillys quatre lieues de là ou ils vouloient descendre. Mais l’Empereur a dellaict le Battory, de quoy il s’attendoit de tirer un grandiadvantage, —en quoy favorisera la mort d’Ibrahim-Bassa, ique je regrette grandement, et Yinsuüisance de son successeur, puisqu’elle est telle que vous me l’aves representee par vostre lettre du xv° juillet, que j’ay receue le xvmc de ice mois. Aussy dict-on que le dict Empereur faict compte d’assieger Bude, ce pendant que l’archiduc Ferdinand, assiste des troupes du Pape et des dicts Espagnols, acquerra Camise, dont, s’il a bonne isseue, le Sopliy ouvre la gue_rre à ce Seigneur. Juges en quelle anxiete il sera reduict, avec les revolutions de l’Asie et alterations et jalousies qui naissent en Barbarie, de Yintelligence que l’on descouvrira maintenant, que les dicts Espagnols y auroient pour y executer leurs entreprises susdictes. Les imperialistes aussy publient que le bassa » i ce i~<>y de la Grece a ollert des conditions pour la paix, advantageuses, lesquelles ils ont refusées, esperant reduire ce Seigneur en tel cas qu’il les recevra d’eux telles qu’ils voudront luy imposer, avec actions de graces. A quoy il~y aj grande apparence d'adjouster foy, 'sîil ne change de conduicte et s’i1 les luy manque. Continues à m’advertir de ce que vous en appren- dres. Je vous enverray une lettre pour ce premier visir nouvellement 60. - `