Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/514

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vancerois ledict restablissement tant qu’il. me sera possible. Ce que vous conlirmerés à` Sa dicte Saincteté. i i .

Le grand maistre de _Malte`, m’a escript la lettre que vous verrés par le doublé que je vous envoie, du subject de laquelle vous con- fererés avec mes cousins les cardinaux de Joyeuse et ld’Ossat, et ad- . viserés ensemble à ce que vous aurés à faire pour assister en mon nom le-[dict grandmaistre et l’Ordre,’ estant certain, si l’autorité de cest inquisiteur n’est reglée, qu’ il l’estendra _au préjudice et desad- . .vantage de la juridiction du dict grand maistre,. de lagon qu’il ne sera à l’avenir respecté ny obey comme il doit estre pour maintenir ` °le dict Ordre en sa premiere discipline et_reputation ., par tant estre expedient de limiter et contenir l’autorité` du dict inquisiteur dedans les bornes pour lesquelles elle a esté demandée et reiceue, ainsy. que `requiert le dict grand maistre, que vous secourrés donc en cette occasion parladvis des dicts cardinaux, luy faisant sçavoir le commandément que‘je vous en fais. .— T I J

Au reste, j’ay_«-gu à plaisir d’entendre le bon accueil qui vous a esté faict en Avignon, et les declarations’de_bonne volonté que le vice-legat et gouverneur de la ville vous ont faicte ; -, de quoy je les remercieray, louantvostre conduite et vos responses, en ce qui s’est passé entre eux et vous.

J’avois mandé le Pere Lorenzo- Maggie," pour prendre resolution i avec luy du faict des Jésuites, ainsy que je vous dis à vostre partement, maisil n’a peu venir eneores, pour estre demeuré malade à Bourdeaux, ainsy qu’il s’estoit acheminé pour ce laire, dont je suis marry ; mais j’espere qulil sera ’bien tost guaryet prés de moy, pour parachever ce l’ai_ct, que j’aH’ectionne pour contenter, Sa’Saincteté.

Le sr de Villiers, qui me servoit d’ambassadeur à Venise, m’a escript les offres de bonne volonté au bien de mes aflaires, que le chevalier Vaudramin luy a Faictes, partant, de Venise pour aller él Rome servir à la Republique d’ambassadeur ; dont vous le remercierés de ma part, quand il sera arrivé`, luy disant que je m’en revancheray envers la Republique et sa personne particuliere, quand l’occasion s’en pre-