Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/582

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- ~ .DE»'HENBI 1v. t 557 tour : ce —que jlestime qui ne seroit que bien à propos ; car aussybien l’on dict que ee lieu sert de retraicte à plusieurs vagabonds et gens de mauvaise Toutesfois, puisque vous alles sur les lieux, je me _remets à. vous d’en ordonnerce qui sera de mon service et bien de la province, et _j’escris aussy à mon dict cousin le duc de Ventadour,. afîin qu’il en recoure doresnavant à vous. J’ay, au reste, veu les cop- piesideslettres que vous a escriptes le duc de Savoye, qui estoient en i vostre derniere depescbe, m_esmement celle ou il vous prie d’obtenir de moy que je conlirme la `coadjutorerie qu’il a accordée de l’abbaye d’Ambournay, qui est au pays de Bugey. S'il vous en presse plus, luy respendrés que j’ay Faict il. y- a quelque temps une regle generale de i n’accorder aucunes coadjutoreries,.parce que autrement tous les bene- ` fices qui sont à 'manomination seroient incontinent tous mis en sur- vivance, et perdrois to’ut_le moyen dieu gratillier mes serviteurs, et que saicbantbien que je- veulx invîolablement observer cest ordre, que vous ne `m'en aves point —voulu parler :. comme.à` la verité il ne seroit pas raisonnable que ce que je refuse à tous mes serviteurs, je le feisse pom un de_ ses sub_jects. »Et pour ce qu'il vous prie de faire pour le sY «1 Ui~£é, n'ayant point veu la premiere lettre qu’il vous en a escripte, et_ ne saichant de quoy il est question, je ne vous en puis respondre pour ceste fois. Pour le faict du s' de Gondin, vous aves bien faict de le renvoyer en sacharge sans le laisser pass_er plus oultre, car sa pree sence n’est point icy requise pour cela ; à quoy il se remediera bien - sans luy. J’ay faict expedier les_lettres ;d’evocation du dict faict à_ ma personne et là mon conseil-, ou estant, il se peut asseurerl que ce ; que je luy ay accordé luy sera conservé et maintenu, et que lessubtilitez du s' de Berticberes ne luy nuiront gueres pour ce regard. Nous n’a vons pour ceste heure icylaucunes nouvelles, du deborsni du de- "» dans : ce qui n', est pas à mauvaise conjecture pour `ledernier ; car c’est signe que tout y est enrepos. Nous sommesicy en bons termes dlac- comrnoder les diiterends de mon cousin le duc d’Espernon et mares- cbal d’Ornano, ou vostre~`presence eust esté bien requise. Toutesiois, • jiespere quenous-en viendrons a bout. Cest ce que je vous diray pour