Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/609

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
584 i
LETTRES MISSIVES
U

advis a estéinventé et donné exprès par personnes qui sont marryes de nostre paix, et seroi ent tres aises de nous voir aux prises ensemble. A Penses-y de vostre costé, et escrivés au s' de St-Geniés qu’il y travaille . du sien, car il nous importe de le sçavoir, comme vous pouvés mieux juger. Je prie Dieu qu’i1 vous ayt, mon Cousin, en sa saincte garde. Escript à Blois, le XXIXC jour d’avril 1602. — _ HENRY. J ~ ma Nuurvirrn. Quant aux papiers de Comhelles, que vous aves retirez, ainsy que vous m’avés escript, envoyés-les-moy, ou à mf le Chancelier, comme je vous ay mande, allin que les ayant veus, nous prenions resolution de ce que nous feronsidu dict Comhelles. . [1602.] — 2g—AVBIL.~—Hm°. » Orig. autographe. — B. N. FondsiBéthune, Ms. 9084, fol. 6. ` Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009-2. - . U A MoN COMPEBE LE CONEESTABLE FRANCE. J - _Mon compere, Par l'aultre, que jlay commande au s' de.Villeroy de vous faire, vous apprendrés toutes nouvelles ; et ceste—cy est pour vous dire quesamedy on laissa courre un cerf à une forest qui est prés de Herbaut en Beausse, qui feit un extresmement grand chemin ; car de là il vint passerla riviere à Escures, alla jusques pres d’Am- boise et de la Bourdaisiere, et revint mourir pres de Pont--le-Boy. Il ne passa par aucun relais et fut prins des chiens de la meute, ou il s’en trouva douze ou quinze à la mort. Force chevaux le payerent. Fron- . tenac estoit à la mort, avec quatre ou cinq seulement. Il 4m’a asseuré que c’estoit le. plus grand corps de cerf qu’il eust jamais veu. Je n’y estois pas, carce jour—1à je fus saigne, et mon bras se rouvrit par trois fois. Je commence demain ma diete. Je vousprie, mon compere, si. vous apprenés quelque chose qui importe à mon service, m’en adver- tir et vous asseurer tousjours de ma parfaicte amitié, de laquelle je — vous tesmoignerav les effects aux occasions s'en offriront, à vostre