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DE HENRI IV.


moyens de ce faire. Toutesfois si voustrouves bon que_ l’un de vous deux demeure toujours par delà, tandis que vous viendrés le s' dlIn— _ carville ne bougera, et viendra apres.

Pour le sergent-major' du Havres, je trouve fort bon ce que vous m’en mandes. Quant au laict du s' du Rollet, fattendray à quand je vous verray, de vous parler de ceste affaire-là. Pour le commisde R m' de Fresnes, je ne l’aITectionne_au prejudice de mon service ; aussy bien le dict s’ de Fresnes me dict que, quoy que je luy accordasse, _ et vous en escrivisse, il ne croyoivque cela luy servist de rien, et que in" de Gondy en Ieist rien ; mais i l ya desire cela de moy, aflin que llon cogneust que, pour ce qu’il me servoit soubs luy, je luy voulois faire du bien. 'I’ouchant Demeura, mon procureur a Riom, si je ne vous eusse escript de luy faire payer les arreragesde sa pension, j’estime qu’il ne 1n’eust permis de faire ma diette, tant il estoit pressant et m’im- portunoit ; et ne- trouvay aultre moyen delechasser 'd’icy._ Mais pour _ l'advenir je seray tres aise qu’il en soit payé, car c’est un bon serviteur ' et qui m’a bien servy. Vous me feres service Fort agreable de travailler à faire trouver les vingt mil escuz restanspour les estats de Hollande. Pour la lettre tres expresse que vous demandes au prevost des mar- ~ chands et. eschevins de ma ville de Paris pour leurs Registres, je vous envoye un blanc que vous iierés remplir par Clairville, _qui est à Paris, comme vous le luy commanderes et comme je le luy escris. Je suis bien aise que vous ayes pourveu à ce que le s' de Casaubon aye de quoy amener sa famille à.Paris ; quant àipour sa—pension, _i’y adviseray lorsque VOUS seres pres de moy. .I’ay receu le memoire que vous m’aVéS —€11VOyé de ce àquoy sepeut monter le sol pour escu, destine pour mes basti- mens. Je suis de vostre advis touchant les deputez de Languedoc, et qu’ils ne sont venusïicy que pour empescher llestablissement des ga- ` belles ; mais il le i’aut, carily va trop de mon service,. Pour le party des . gabelles de France, je oroy ce que vous me mandes, et que les ITI31`— chauds adjudicatairesïont faict un grand broubalia ; mais ;qu’ils ne l’e— ront mieux que Zamet, ny si bien. Toutesîois il y faut adviser de pres, q car ce fait importe. Vous me Peres plaisir de faire donner contente-