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LETTRES MISSIVES


puisse mander sont que’Dieu par sa bonté infinie a eu tel soin de moy i et de mon Royaume, qu’il m’a garanty cle la plus signalée trahi_son et mechanceté du monde, et moins attendue de celuy qui la machinoit. Car si homme de mon Royaume avoit occasion de se louer de moy, c’estoit celuy qui la vouloit commettre. Tespere que la sepmaine ne se passera qu’il n’y en ayt quelque punition exemplaire, qui, asseurant mon Estat à mes enfans, contiendra un chascun en son debvoir ; de quoy je veux croire que tous les gens de bien seront bien aises et vous particulierement. Pour ce dont on m’a parlé pour vous, touschant vostre pension et gages de l’année passée, je ne puis vous en faire payer, attendu la necessité de 1nes affaires ; mais quant à facquit patent qui vous a esté cy-devant expedié de la somme de neuf mil escua, et qui n'a encore esté scellé, pour n’avoir esté contrerolé, je mande à Vienne de le faire ; et pour les mines de mon ancien domaine, je serois tres aise que vous employant à les faire recercher, comme vous me le manclés, s’il en vient quelque chose en mon profit, de vous gratilier . dessus de ce que vous desirerés'; de quoy vous pouvés faire estat : et sur ce Dieu vous ayt, `Mons' du Plessis, en sa saincte garde. Ce Vljc juil- ' let, à Fontainebleau. ' . HENRYI ' . — ' 1602. — 12 winrar. — I". _' Orig.- -- Arch. de M. de Couhé-Lusignan. Copie transmise par la société des Antiquaires de l’Ouest. i A MONS“ DE FRESNES, consnxtrnn en mm coxseu. ninsmr ar Mos xmnxssixnnun A vnmsn. Mons' de Fresnes, Y os dernieres sont du VIC de juin, les miennes, i _ sont du XXlll° du dict mois. Depuis, ceux du Parlement ont. vacqué à I finstruction du procés du duc de `Biron, tellement qu'il sera prest_ à juger au commencement de la sepmaine prochaine ; La trahison est toute veriliée par sa confession mesme ; le duc de Savoye. et le comte de Fuentés en ont esté les principaux ministres et conducteurs. Ils n’y