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LETTRES MISSIVES
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verra de bon œil, comme aussy feray-je, qui sur ce prie Dieu vous avoir, mon COITIPGPB, en sa garde. Ce vendredy xv_]° octobre, à Mon- ceaux. i _ ' HENRY. — 1598. — 21 ocroime. — I". . _ Orig. — A Londres, State paper ollice, vol. de Mélanges ; Copie transmise par M. lambassadeur _ de France. l [A LA REINE D’ANGLETEBBE.] Tres haute, tres excellente et tres puissante princesse, nostre tres , chere et tres amée bonne sœur et cousine, Le tesmoignage que vous nous aves rendu du comportement du bon Lafontaine en vostre .` endroict nous a esté tres agreable, tant pour le contentement que vous en avés receu que pour la consideration particuliere de sa per- sonne, que nous aimons et estimons, comme un bon et sage ministre'. Oultre le commandement -qu’i.l avoit de nous, cle s'y conduire de ceste sorte,.il y a tant apporté de soing, que nous estimons quiil en est digne de louange, et ja çoit que nous avonslaict passer par delà le s' de Boissize, conseiller en nostre 'conseil d’Estat, pour y resider comme nostre ambassadeur prés de vous, nous y avons bien voulu . employer le dict Lafontaine, auquel nous avons fait bailler ceste lettre pour avoir accésà vous aller dire de nos nouvelles, qui sont tres I bonnes, Dieu merci, vous priant le voir tres volontiers aux occasions qui se presenteront, et faire estat de la continuation de nostre amitié que tout ce qui vous sera agreable m’ap- liumilité, que je vous asseure que je seray portera lousjours du contentement, et toute ma vie, que je n’auray jamais autres loix que « Madame, celles çle VOS commantlemens, que je VOUS «Vost1 c tres humble et tres alïectionnéc ` supplie me departir, et me permettre, §¢"¤¤î€ ’ apres vous avoir baisé les mains en toute q *6- D'E$TREE$ • _, ' M. rle la Fontaine étaitrninistre <l’une église protestante francaise à Londres. i