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avec 61lX, desirantque vous viviés en si bonne correspondance avec les officiers ct liabitans de ma dicte ville, que- commes vous et mes ser- viteurs qui sont en icelle n’avés -qu’un mesme but, qui tend au bien de mon service, aussy vos volontez soientsemblables ; ce que je _ mande fort particulierement aux dicts maire et esclievins, et que . la ou ils manqueront à leur delovoir, je leur feray cognoistre combien j’ay desagreables leurs actions, en_ce qu'elles peuvent prejudicier à 1 1non auctorité et alterer le reposque iay estably en ma dicte ville : et nfasseurant que de vostre part vousapporterés ce qui despend de vous pour conserver mon auctorité, maintenir les dicts lialoitans en . leur debvoir, je prieray Dieu, Mons' de Lussan, de vous avoir en sa garde. 'Escript à Monceaux, le xxf jour d’octol ;>re 1598. ` HENRY. i - ' i U rormn. ' [1598.]% 2Zi ocrosnn. A Orig. autographe. - B. N. Fonds Béthune, Ms. 9077, fol. g. • i A A MON COMPEBE LE CDNNESTABLE DE FRANCE. H Mon compere, .l’ay esté tres aise d’entendre par mr de Boquelaurex que vous ayés envoyé vers luy un de voslaquais pour apprendre des nouvelles de ma santé, qui sont tres bonnes, Dieu meroy. Je vous en sçay _un tel gré, que je n’en perdray jamais le souvenir. Le marquis de Treynel me dit qu’il y a deux jours que vous desirés vous purger . ceste sepmaine, et faire vostre teste,. ‘ cl1ez vous. Celamîa empesclié de vous envoyer querir, comme je le vous avois mande ; mais tenés— vous prest pour partir le lendemain des festes, car je vous enverray chercher. Aussv je_brusle d’un extresme desir de vous voir, pour vous tesmoigner comme jeivous aime. A Dieu, mon compere. Ce xxm_]° octobre, à Monceaux., L U HENRY. ' La Toussaint. . .
