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ligion ; de quoy vous advertirés les.deputez. Aussy vous adviserés avec ` m‘° de Villeroy à ce qui sera necessaireia mr de Sillery pour son voyage de Rome, maintenant que m' de Lukembourg retourne ; car il est des plus necessaire pour mon Estat et pour mon contentement, et la despense que l’on y fera y sera, ce me semble, necessaire. Je vous prie aussy de vous souvenir de la pauvre receveuse de Gisors, pour le commencement de l’annee prochaine ; vous sçavés comme elle a bien servy. A Dieu, ce 11]° novembre, à Monceau ;. ' i D HENRY. i [1598.]--li Novrmnnn. . ° . Minute. Ã- B. N. Fonds Du Puy, Ms. 407, fol..53 verso. imprimé. — Pièces concernant l'histoire de J. A. de Thou, à la suite de la traduction de son Histoire ` I . unirersellc, t. XV, p. gi, Londres, 175li, in-4o. * . A MONS“ LE PRESIDENT DE THOU. _ Mons' le president, Tayitant receu de preuves de vostre aflection à moin service et en ay eu tant de contentement, que je ne veulx dif- ferer plus longtemps à vous tesmoigner le ressentiment que _j’en ay, et l’estime que je Fay de vous, de vostre capacité, integrité et preud— hommye, qui sont des parties si recommandables en ce temps mes- mement corrompu, pour la malice des siecles passez, que desirant doresnavant le faire recognoistre à tout le monde comme je le reco- gnoy, et pour ceste occasion vous approcher de moy et me servir de vous en mes plus importans affaires, je vous ayifaict expedi-er un bre- vet de conseiller en mon conseil d'Estat et Finances, que je vous envoye ; d’autant que. je veulx et entends que à lladvenir vous vous I teniés et assistiés en tous mes conseils, ou je mé promets que je ne seray servy de vous avec moindre iidelite et altection que je Fay tous- jours esté jusques icy, et que _j’en espere la continuation, comme vous vousdebvés attendre de moy à tous les tesmoignages d’un bon inaistre et qui vous aime, comme les ellects vous le feront recognoistre. Je vous ay cy-devant escript pour retirer des mains du nepveu du
