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DE HENRI IV.


nouvelles et me rapporter desivostres., Tadvertis par luy ma dicte niepce des termes où se trouve le mariage de mon nepveule duc de Nemours avec ma niepce de Longueville, et comme il ne tiendra qu’à elle que le proces qu’a la maison de Longueville avec celle de Ne- mours, ne soit accordé à Yadvantage de son petit fils}, mon nepveu ; la priant de s’en revenir par deçà expréspour cetoflice, en luy pro- mettant toute protection ; A quoy je vous prie, ma Cousine, luy con- seiller desatisfaire, car en verité ce sera son bien, et s’acquittera de l’amitié` qu’elle doit rendre à ses plus proches, et me contentera gran- dement, ayant cecy tres ai cœur, parce que je cognois que ce sera le bien des uns et des autres. Au reste, ma Cousine, je suis tres marry que vous nlestes par deçà pour vous trouver au baptesme de mon petit fils, qui se doiht faire dimanche, car je me persuade que vous ne m’eussiés desnié ceste assistance. J e_m’asseure aussy que vous en feus- siés retournée bien contente de moy, qui vous souhaite toute felicité, en priant Dieu, ma Cousine, qulil vous ayt en sa ga1 de.Ce xf decembre, à St-Germain en Laye.` ' ‘ ‘

HENRY.

i 1598;- 13 nscnnmuaz. L Orig. — Musée britannique, bibliothèque Lansdowne, Ms. 148, art. 256. Envoi de M. Pamhassa- _ deur de France à_ Londres. V - p [A LA REINE D’ANGLETEBBE.] — . L Tres haulte, tres excellente et tres puissante princesse, nostre tres _ chere et tres amée bonne sœur et cousine, Le subject de nostre lettre 1 Petitfls ne signifie pas ici un descen- la duchesse de Nevers, était veuve depuis dant à la seconde génération, mais un fils trois ans et` demi, et n’avait qu’un fils, en- . en bas âge. Henri IV Ycmploie plus bas core enfant, né deux jours avant la mort pour lui-même en parlant du baptême de de son père. La princesse qu`0n voulait ma- son second fils naturel, Alexandre de Ven- rier avec le duc de Nemours, était la belle- dôme-, ai il y a d'assez fréquents exemples sœur de cette duchesse de Longueville, du même emploi de cette expression dans qui avait pour belle-mère Marie de Bour- sa correspondance.Catherine deGonzague- bon, duchesse de Longueville, à qui est Cleves, duchesse de Longueville, lille de adressée une des lettres précédentes.