Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/109

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DE HENRI IV. 97 ]603. — 2 JUIN. — I". Orig. — Musée Britannique, biblioth. Harléienne, Ms. 1760, fol. 26. Transcription de M. Delpit. ' Cop. — B. N. Fonds'Bréquigny, Ms. 100. — Fonds Brienne, Ms. 39, fol. 98; et Suppl. fr. Ms. 1009-4. Impriméi. — OEconomies royales, édit. orig. t. Il, chap. 15. _ [AU ROI UANGLETERBE.] Tres hault, tres excellent et tres puissant prince, nostre tres cher et tres amé bon fiere, cousin et ancien allié, Si tost que nous avons esté advertys de vostre part, tant par vostre lettre escripte le xv° du mois d’avril, que par le s' Parry, vostre ambassadeur, du trepas de la feu Royne, nostre tres chere sœur et cousine, et de vostre assomption à la couronne d’Angleterre, nous avons faict partir nostre cousin le marquis de Rosny, grand maistre de llartillerie et grand voyer de France, cappitaine de cent hommes d’armes de nos ordonnances, conseiller en nostre conseil d’Estat, et superintendant general des finances de nostre Royaume, par nous à cest effect destiné et nommé il y a longtemps pour vous aller saluer en nostre nom, vous renou- vellerîles offres et asseurances de nostre fraternelle et parfaicte amitié, nous conjoir avec vous de la felicité qui accompagne vostre entrée au dict royaume ; et comme vous nous aves mande par vostre dicte lettre, et nous a estéconlirmé par vostre dict ambassadeur, vostre in- tention estre d’entretenir et continuer les traictez que nous avons avec vous comme roy d’Escosse, et pareillement ceux que nous avions avec la dicte deliuncte Royne, à cause du royaume d'Angleterre, nou avons aussy donné charge au dict marquis de Rosny de vous decla- rer que nous .voulous faire le semblable de nostre costé, et que nous avons desir d’embrasser toutes sortes dloccasions qui se presenteront " de les rendre aussy utiles à nos communs subjects que nostre ancienne et parfaicte amitie nous convie de les estreindre. Pareillement nous ` avons eu bien agreable que vous ayés continué le dict Parry pour vostre ambassadeur auprés de nous ; car comme il slest monstre jus- LETTRES DE HENRI IV fVI 13