qu'enlin cela seroit pour alterer le repos des mms et des aultrû, que
j’ay procuré autant qu’il m’a esté possible : je vous prie, Mons' dela
Force, d'apporter tout ce que vous pourrés pour les empescher de _
me venir trouver, leuiz remonstrant ce que vous jugerés à propos sur
cela, que je suis sur mon partement pour mon voyage de Provence,
et que s’ils ont quelque chose à me remonstrer sur cela, vous leur
dires (comme je leur mande par celles que je leur escris, que vous
leur Ferés rendre de ma part) qu'ils ayent à mettre entre vos mains
toutes les remonstrances qu’ils pretendent me faire, tant d’une part
quedaultre, lesquelles vous apporterés en venant pour servir vostre
quartier, et par vostre advis je pourveoiray sur le tout ainsy que je
jugeray à propos pour le bien de mon service ; ce que vous leur ferés A
entendre, venant bien informé des raisons des uns et des aultres,
comme aussy vous leur ferés deilendre à Yadvenir de faire aucunes
levées de deniers sans ma permission ou la vostre : et ceste-cy rfestant
à aultre lin, je 118 vous en diray davantage pour prier Dieu, Mons'
de la Force, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Rouen, ce
dernier jour d'aoust 1603.
_ . ma roiicmxn. [ 1603. — VERS LA FIN D’AOûT.] — I". Cop. — B. N. Fonds Brienne, Ms. 39, f° 236. ' i ROY UANGLETERRE.] i ' Monsieur mon bon Frere, Aprés vous avoir envoyé l’un des ofli- ciers de ma Couronne et de mes principaux conseillers d'Estat, il _ faut que je vous envoye maintenant un de mes meilleurs veneurs et ` plus speciaux serviteurs : c’est le s' de Vitry, capitaine de mes gardes, i qui vous a, par ma permission et par son inclination, tousjours gran- dement honoré, et aflectionné vostre service. La charge que je luy ay donnée consiste en deux points : l’un, de vous saluer et congratuler de la grâce que Dieu vous a faicte d’avoir si heureusement descou-
