DE HENRI IV. — 179 leur adjouster foy comme à moy—1nesme et croire que _i’ay si à coeur leur U restablissement, que je ne seray content que je ne llaye conduict à sa perfection. Par tant je desire que vous vous en reposiés sur moy, qui ay, avec la bonne volonté, meilleure cognoissance que personne de i ce qui convient laire pour cest effect. Je prie Dieu, Mons' le general, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Fontainebleau, le xrxfnovembre 1603. . - _ HENRY. . ‘1603.—— 7 DECEMBRE. Orig. autographe. — N. Fonds Béthune, Ms. 9088, fol. 3., Cop.- Suppl. fr. Ms. 1009-2. n A MON COMPERE LE CONNESTABLE DE FRANCE. Mon Compare, Jay receu la vostre par la Croix. Je vous sçay bon gré de l`0llire que vous m’avés envoyé faire par luy, ce qui m’a em- pesché de vous rien escriredu bruit qui court de m' de Bouillon, est que je ne puis croire qu’il ayt prins le conseil et la resolution que l’on me mande, pour ce que c’est la pire qu’il eust sceu prendre, et que fattendois, avant que de vous en escrire, avoir de ses nouvelles. Cependant, aflin que son allée en Languedoc n’apportast aucune alte- ration au bien de mes aflaires et service, _i’ay depesché m' de la . Force en Guyenne, vers m' le mareschal d’Ornano, et Pycberon en Languedoc, vers m' de Vantadour, et Materet en Foix, pour don- _ ner advis à tous mes serviteurs de ce qui s’est passé jusques icy, et les advertir de se tenir sur leurs gardes et empescher que sa pre- sence en ce pays-là, si tant est qu’il y aille, n’altere le repos‘de mes subjects, et de s’opposer à luy s’il le vouloit troubler. Vous me ferés service tres agreable d’escrire le mesme au dict s" et ' aux villes de vostre gouvernement. Aussy tost que _i’auray de ses nou- velles, je vous en manderay. J’acheve aujourdhui une diette que _i’ay faicte parce que je me trouvois tout mal ; j’en sens desjà du soula- gement et espere de m’en porter mieulx, Dieu aydant : lequel je I ` 23.
