Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/193

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

DE HENRI IV. ISI " -[l603. — 20 nÉcEMBmc.] —— [I°. -l ' Cop. — B. N. Fonds Brienne, Ms. 39, fol. 257 recto. [A M. DE BEAUMONT.] Mons’ de Beaumont, lfescuyer S* Anthoine sera porteur de la pre- sente et de celle que je vous envoye pour le roy d’Angleterre mon bon frere, par laquelle vous verres ce que je luy mande de la bonne opinion que _i’ay du dict St-Anthoine, le tesmoignage que je luy en rends, et les asseurances que je luy donne de sa iidelité et du bon devoir qu’il fera de l'0beir, et servir mon nepveu son fils. Vous le pre- senterés ai Yun et à l'autre, et leur coniirmerés de ma part tout ce que j’en escris à mon dict frere, luy disant que si j’eusse cogneu en mon Royaume un homme faisant ceste profession, plus propre pour l’eil’ect auquel on le veut employer, je luy eusse envoyé, tant je de- sire favoriser la bonne education de son Hls, que j’aime et cheris comme celuy que Dieu m’a donné, et veux luy tesmoigner en toutes occasions combien j’all’ectionne son contentement, accroistreiet per- petuer nostre amitié et bonne intelligence. Le dict Sainct-Anthoine luy presentera les chevaux que je luy envoye, et luy fera voir ce qu’ils sçavent faire. Si j’en eusse pu recouvrer de plus propres pour le mes- tier auquel il les veut mettre, je les luy eusse envoyez encores plus volontiers. Au reste, j’ay commandé au dict S‘-Anthoine de se con- duire en la presentation desdicts., chevaux et en tout ce qu’il aura à faire par delà ainsy que vousluyidirés de ma part. Je le vous recom- mande aussy, et me ferés service tres agreable d’avoir soing de luy et l’assister au besoin qu’il en aura. Il menne avec luy un tireur d’armes et un baladin‘, de la capacité et fidelité desquels il respondra, et au- ray plaisir que vous me mandiés le devoir qu’un chacun d’eux fera ; et dlautant que je vousescrivis fort au long par vostre voye ordi- ' C’est-à-dire un maître de danse. Le chaux la manie de la danse, lui fait dire : mot restait usité en ce sens sous Louis Je mamma, pmm¤1, a»mmiuimaim. XIV. Molière, donnant à un de ses fâ-