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LETTRES MISSIVES


plusieurs mechancetez qui se brassent, auxquelles je veux apporter remede, mais non sans avoir pris vos bons advis, desquels je me suis toujours si bien trouvé que je ne les veux pas negliger, et aurois en- core lus rand besoin de vostre ersonne, d’autant u’il fait bon P È P Cl avoir des hommes propres à executer ce qu’1ls conseillent, comme je vous ay tousjours trouvé prest de faire. A Dieu, mon amy. De S‘ Ger main, le xx_]°_juin 160l ;.

HENRY.

[160li. ] — 22 wm. — I'°. Imprimé. — (Economies royales, édit. orig. t. II, chap. A1. [A M. DE uosm.] . Mon amy, Je vous fais 'ce mot en attendant que dans deux jours je vous depesche Escures, par lequel vous apprendrés que nous avons descouvert force trahisons, esquelles le comte d’Auvergne et m' d’Entragues sont meslez, et des choses si estranges qu’à peine vous le croirésl. Nous avons aussy appris, par des lettres que m' de Bouillon escrit, que nous avons surprises, qu'il brouille tousjours, et que m' de la Trimouille est de la partie. D’Escures vous portera des nouvelles de tout. Je ne me portay jamais mieux que je fais à present, Dieu meroy, comme font ma femme et mon fils et ma fille ; qui sont là les meil- leures nouvelles que je vous scaurois mander, et, pour En, que e vous aime bien. A Dieu, mon amy. Ce xxif juin, à S* Germain en Laye.

HENRY.

_ [160l1.]— 22 JUIN. — II“‘°. U Imprimé. — (Economies royales, édit. orig. t. II, chap. Ah. [A M. DE BOSNY.] ‘ Mon amy, Suivant ce que j’ay escript ce matin, par la voye de la poste, _j’ay pensé de vous envoyer Escures, present porteur, pour vous ‘ Cette affaire se déroulera dans la suite de cette correspondance.