Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/364

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I 352 LETTBESMISSIVES ( [1605.] — 25 riâvsmn. i Orig. autographe. — Cabinet de M. le général de la Loyère. Imprimé. — (Economics royales, t. II, chap. 50. A MON COUSIN LE S*‘ DE BOSNY.- Mon Cousin, Je vous fais ce mot pour vous dire quevous faciès voir au plus tost en mon conseil les memoires que _le s' de la Borde, grand mestre des eaues et forests en mon pays de Poitou, et Sainct- Yon, son lieutenant à la table de marbre, vous ont, par mon comman- ` dement, mis entre les mains, de ce qu’ils ont faict pom mon service au dict pays de Poitou, faisant arrester et faire ce que vous trouverés juste et necessaire pour le bien d’icelluy. Sur ce, Dieu vous ayt, mon Cousin, en sa saincte et digne garde. Ce xxv° febvrier, à Monceauxl. i _ . HENRY. 1605. — 26 FÉVRIER.' Cp BNSppll’MlOO9 (A` b` dMy`è) ll’clMdMg` O .— . U . I`. S '3 l'lCl€l’l CEI IIICÈ C C Ill l’CS, Bt CO BCÉIOH C . C &I` U8I‘lÉ. A MON COUSIN LE DUC D’ESPEBNON, . mm nr conomvnr causait ne vmramizam nm mman, couvnmvnua nr Mou tinucrnuwr A cnurxm, EN xamroncn nr Axcouuoxs. ` MOD Cousin, J’ay laict une longue intermissionde vous escrire, parce qu’il ne s’en est point ou peu presente, de subject ; l'estat de l’in terieur du Royaume estant, grace `a Dieu, en toutes les provinces fort tranquille et en grand repos. Pour les nouvelles communes, je nfasseure que ceux qui sont icy de vostre part ne manquent point de vous en advertir, comme je me contente de sçavoir d’eux des vostres, particulierement de celles de vostre sante, que je me rejouis estre si bonne, et me promets, par ce moyen, que nous vous reverrons bien tost par deçà. J’ay esté pendant quelque peu de jours en allarme pour la ville de Metz, parce que j’avois eu advis de divers lieux qu’il ‘ Au dos, de la main de Sully : 1605. » Dans les (Economies royales, le « Le Roy, du 25 febvrier, à Monceaux, mot amy est encore substitué ici au mot pour les memoires du s' de la Borde, cousin. i