Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/369

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

I DE HENRI IV. I 357 soit sceu d’aucun, d’autant que cela importe à- mon servicei Bonjour, mon amy. Cc vf mars, à Paris. - ' _ HENRY. ' I605. — 6 mns. — II"". _ Cop. -- B. N. Fonds Brienne, Ms. (il, fol. iliog — et Béthune, Ms. 0000, Fol. 160 verso. W [A M. DE BEAUMONT.] Mons' de Beaumont, Le duc de Lenox s’en retourne ; il a tant fait qu’il a obtenu de moy la vie et les biens du s' d’Entragues, son i oncle, chose que j’eusse Faict difficulté d’accorder à un aultre, pour i la qualité-du crime et la consequence de la grace d’icelluy. Mais je l’ay voulu gratillier et obliger, pour le respect de son maistre, de sa personne et de sa legation. Je vous envoye un double de la lettre que le roy d'Anglete1 re m'a escripte sur le faict des draps saisis a Bouen. Elle ne m’a esté presentée par le dict duc de Lenox et l’ambas— _ sadeur I)ar1*ey que le xx1° du mois de febvrier, encores qu’elle soit datée de celluy de decembre. Les dicts duc et ambassadeur s’atten- doient que jïaccorderois la main levée et le debit des dicts draps si tost quej’aurois veu la dicte lettre ; mais ayant considere la substance et forme d’icelle, _i’ay estimé ne le debvoir faire que le dict duc de Lenox ou le dict ambassadeur ne m’en eussent prié de la part de leur roy en termes plus expres. L'un et lautre ont faict dilliculté de le faire, encores que j’aye faict dire au dict duc de Lenox que, quand il 1n’en prieroit au nom de son maistre et mesmes au sien, je le gratifierois de ` la dicte main levée. Ciest le dict ambassadeur qui est cause de_ ces _ dillicultez, qui sont sans londeinent ; peuteestre croit-il, s'il acceptoit I ceste grace, qu’il assubjectiroit les subjects _de son maistre à subir le jugement et les peines de l’arrest de l’an mil six cens deux, comme s’ils pouvoient, suivant l’autre voye, s’en garantir. Je vous envoye la response que j’ay _advisé faire à la lettre du dict roy d’Angleterre, par laquelle vous verres comment j'accorde la dicte main levée, ayant esté plus à propos d’en user ainsy, que de m’en declarer ny au dict duc