Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/399

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DE HENRI IV. . 387 rale que jlay accordée, à cause des modifications et conditions sur lesquelles je leur ay mande que j’entendois qu’elle, hist faicte, ayant deliberé à ceste fin de me presenter une requeste qui doit estre signée de deux ou trois cens personnes, qui est une forme qui ne me i peut estre que tres-desagreable et suspecte. J’ay aussy sceu que vous e n’avies esté spargné "en leurs discours ny mesmes en Poictou, sur ce qu’ils ont entendu que c'estoit à vous à qui je voulois donner la charge de vous trouver de ma part en la dicte assemblée. D’ailleurs l’on me mande qu’en Dauphiné et en Bresse ils ont pris des conseils quasy conformes'auic autres. Je vous prie me mander ce que vous en aves appris, et ce qu’il vous semble que je doibs faire pour arres- ter le cours de tels monopoles, qui, comme ils peuvent produire du mal, ne doivent estre tolerez. Je vous escrivis hier d’un courrier venant d’Espagne, du retour en Flandre du marquis Spinola, lequel , doibt passer icy. Par tant je ne vous en feray redicte : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Fontai- nebleau, ce xxx° jour de mars 1605. _ . HENRY. 1605. — 31 Mans. . ‘ Imprimé. - (Economies royales, édit. orig. t. II, chap. 50. [A M. DE BOSNY.] ' _ Mon amy, Pour ce qu’il y en a, lesquels vous cognoistrés bien sans que je les nomme, d’autant qu’ils sont de mes anciens servi- teurs comme vous, que vous avés souvent repris de leurs despits et ‘ trop libres langages, parlans de moy, qui vont discourant mal à pro- . pos, où vous n'estes pas espargné, disant que plus vous m’amassés de ` tresors, plus vous me rendés riche et avare, et que non seulement je ne donne plus rien, mais aussy refuse de payer ce que je doibs à ceux qui m’ont bien servy, sous ombre que je n'ay pas voulu vous escrire de leur payer de vieilles debtes qu’ils se sont faict transporter ; et ailin de leur faire voir ce que j’ay donné, ce que je doibs et ce Ag.