Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/429

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DE HENRI IV. (Il? dict prince Maurice, allin que vous luy en parliés en conformité d’i ' celle, embrassant cette poursuicte en telle sorte, qu’il soit faict raison e jus ice, on vous me onneres a vis : pria ieu, ons e u~ - t t d t d d nt D M * d B zanval, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript a Fontai- nebleau, le vfjour de may 1605. ‘ HENRY, 1605. — 6 Mn. - II". ii Cop. — Archives municipales de Montreuil-sur-Mer. Copie transmise par M. le sous préf’et. A MON COUSIN LE PRINCE MAURICE. I Mon Cousin, Je me plains a vous dlun attentat qui a esté Iaict depuis trois semaines sur Yabbaye de S*—Andre, au comté de Sl-Pol, par trente soldats de vostre armée, la pluspart François, et Commande _ au s' de Buzenval, mon ambassadeur, qui vous rendra la presente, de vous en demander raison et reparation, laquelle je vous prie de me faire ; car estant chose qui importe à mon auctorité, je l’ay à cœur et desire qu’il en soit faict justice, ainsy que le s' de Buzenval vous fera plus amplement entendre ; sur lequel me remettant, je prie Dieu, est expliqué d'une manière très circons- «Vers Pâques de l’année i6o5, trente ' tanciée le fait dont il est ici question. Ce soldats du prince d’Orange sortent, cà son coup de main, accompagné d’une double instigation, du fort de l’Ecluse, abordent violation du territoire francais, fut exécuté à Camiers et traversent le territoire fran- à Yinstigation de Charles des Essarts, sei- cais _jusqu’au bois de Saint-André, ou ils gneur de Maigneux, gouverneur de Mon- restent cachés deux jours et deux nuits. treuil, pour se venger d’une entreprise Le 17 avril, à la chute du jour, ils entrent tentée contre sa ville, plus de dix. ans au- furtiveinent dans Yabbaye, la pillent, paravant, par un religieux de Saint André, chargent les chevaux de labour de tout ce le frère Auguste Roger, prévôt de Bignau- qu'elle rentermait de précieux, emmènent pré, prévôté située en France à une lieue avec eux l'abbé Vainet et le dépensier, de Yabbaye. Ce religieux s`était réfugié en regagnent Camiers et de là l’Ecluse. Les . Flandre pour échapper à la vengeance prisonniers furent ensuite conduits àDun du seigneur de Maigneux. Mais regardant lserque. » . l’abbé comme solidaire, il s’en prit à lui. LETTRES DE HENRI lV i VI- _