V DE HENRI `IV. ÃLS7 desirant qu’il soit expedié bien tost, _aHin qu’il s'en’puisse retourner ' pour continuer son entreprinse. A Dieu,'mon Cousin, lequel je prie vous avoir en sa saincte et digne garde. Ce xxv° may, à Fontainebleauf `, HENRY. [1605.] — 26 MM. —1'°. Imprimé. — (Economics royales, édit. orig. t. II, chap. 50. A . [A M. DE BOSNY.] Mon amy, Hier au soir, sur les dix heures, arriva icy un courrier p depesché exprés par vostre frere et les cardinaux françois qui sont a Rome, pour me donner advis de certaines particularitez qui s’y sont passées le XVIe de ce mois, en l’election du Pape, faicte en la personne _ du cardinal Bourguese, et comme _i’y ay la meilleure part, et le res— sentiment que Saincteté m’en a. Vous entendrés les dictes parti-- cularitez par le discours que j’ay commandé vous en estre envoyé et - à mess" le chancellier et Sillery. .l’ay seulement a vous dire que j’ay i occasion de louer Dieu de ce qu’en ceste action les cardinaux françois ont faict voir que j’ay à Borne et au conclave quelque auctorité. A Dieu, mon amy. Ce samedy matin xxv_]° may, à Fontainebleau. V HENRY. ' 1605. — 26 MA1.—II"‘°. - Imprimé. -- (Économie.: royales, édit. orig. t. II, chap. 50. È M. DE 11os1vv.] Mon Cousin, J’eus hier advis comme le cardinal Bourguese fut esleu Pape, le 'xvie jour de ce mois, et a pris le titre de Paul V. .l’en ay beaucoup de contentement, parce que je suis informé qu’il n’a esté appellé à ceste dignité que pour ses grandes vertus et louables qua- litez, y ayant toute occasion de bien esperer de son pontificat pour le bien de la Chrestienté. .1°en ay aussy loué Dieu de tout mon cœur, luy en ayant ja faict rendre graces publiques, et chanter le Te Daum en
