` (À DEHENBI IV. ÃL79 a apparence aussy de craindre que les Estats du Pays—Bas saccordent i avec la maison d’Austriche, leur puissance estant telle qu’elIe est maintenant. L'Empereur veutlaire la paix avec le Turc. L’on m’a escript de Constantinople qu’il Yobtiendra facilement à conditions equitables ; seulement .la difliculté consiste en lareddition de Stigoria, que le _ Turc opiniastre et, l’Empereur monstre de vouloir retenir. Quant, au i _ Botscayl, veritablement il s’est mis en la protection du dict Turc, lequel luy a envoyé sonestandard, pour signe d’icelle. Et neantmoins l’on n1’a mande que.le premier bassa, qui, commande_ à lîarmée tur- quesque, a charge d_’entendre plustost à la paix avec le dict Empereur, si Poccasion s’en presente, que d’escbaull’er la guerre, à cause des incommoditez et desadvantages que celle de Perse, qui s’aspe1;e contre les Turcs, apporte à ceux-cy, avec les desordres quiregnent en Asie. Ce qui m’a faict conclu.re que la dicte paix despendra du dict Em- pereur. Et je vous asseureray, devant que de finir la presente, de ma bonne santé et de la continuation de la grossesse de la Royne ma femme, comme de la bonne volonte que moy et elle vous portons et à ma ‘ cousine vostre femme. Je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Monceaux, le x11_]° jour de juillet 1605.
` 1605. — 15 JUILLET. I Orig. — Arch. de M. le duc de la Force. - Imprimé. j- Mémoires de la. Force, publiés par M. le marquis on LA GRANGE, t. I", p. Ãlgg. [A M. DE LA FORCE.] Mons' de la Force, Il est necessaire, pour le bien de mon service, que vous reveniés au. plus tost, en Perigord, car j’ay esté adverty que ’ Ce Botscay, un des principaux sei- avec le comte de Belgiojoso, que le général gneurs de Hongrie, s'était révolté contre Basta avait nommé son lieutenant dans la l'Empereur, à la suite d'un dissentiment haute Hongrie et la Transylvanie. °
