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LETTRES MISSIVES

prie de vous opposer à cela de tout vostre pouvoir, Je desire aussy que vous leur declariés qu’ainsy qu’il ne s’est point parlé du faict du dict duc de Bouillon en Yassemblée, sy, j’entends que leurs dicts deputez qui doivent resider icy ne s’en tremettent aucunement de ses allaires, luy escrivent ny reçoivent de ses lettres ; que je ne le permettray pas, ne pouvant accorder qu’en corps ny en particulier llon ayt communica- tion avec un prevenu comme il est, qu’il ne se soit premierement jus- tifié. Je remets, au reste, à vous declarer plus amplement le contente- ment et le repos_ que j'ay en l’esprit du lruict de vostre voyage, à quand je vous auray de par deçà, ou je vous prie de vous acheminer le plus tost que vous pourrés ; mais neantmoins que ce ne soit pas que vous n’ayés veu ceste compagnie separée. Vous me trouverés, Dieu mercy, en aussy bonne disposition que je l’aye esté de long temps. J’eus, à mon arrivée icy, un peu de Huxion sur la joue et sur les dents ; mais je la lis percer par dedans la bouche, et incontinent ien ay esté guery. Je n’ay pas laissé pour cela de prendre _ i mes eaux, que je recognois m’estre fort utiles et salubres. Ce sont les meilleures nouvelles, je m’asseure, que je vous puisse dire, nlayant point aussy subject, pour ceste heure, de vous _en dire d’autres. Je finis en priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne ~ garde. Escript à S*-Germain—en-Laye, le Illjc aoust 1605. HENRY. ` i renom. 1605. — A Aoûr. — IIm°.i Cop. —— Arch. de M. lc duc de la Force. Imprimé. — Mémoires de la Force, publiés par M. le marquis DE LA GRANGE, t. I", p (i0(1 [A M._DE LA FORCE.] I ` Mons' de la Force, Ayant accordé au s' de Meritein 1 mes lettres d’abolition de tout ce qu’il a cy-devant faict digne de reprehension, ' Conseiller du roi à Saint-Palais. Il était employé dans les négociations avec les Morisques. (Note de M. de la Grange.)