Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/539

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DE HENRI IV. 523 (lO]]ll€l` I, Ol’d1`€ y S€1`3. I‘€CIUlS§ Gil y UIISEIITI. PI`€S€DlÀ[Il€l'1IÈ RCIICIDUICI`, devant, mon cousin le (luc dibispernon avec quelque force pour y preparer toutes choses, attendant mon arrivee, qui sera dans peu de jours aprés luy, j'ay bien voulu 'ce pendant vous faire ceste-cy pour que, au premier mandement que vous fera mon Cliet cousin, vouS ayés ale venir trouver, et entendre de luy ce qu'il vous proposera pour mon service, dont vous le croires et Ilassisterés de tout vostre pouvoir : ' à (ÃIUOV l'I1’3.SS€UI’EiI]l] qUC VOUS HC VOILIOS lTlHTlqUCI`, jt} DC VOUS CD I BI`€Iy ceste—cy plus longue que pour prier Dieu, Mons" de Chabrigniac, vous avoir en sa sainote garde. Escript a Fontainebleau, le xvc Sep- tembre 1605.

HENRY.

[1605.] — 1 7 SEPTEMBBE. Orig. autographe. — Biblioth. impér. de Saint-Pétersbourg, Ms. SAQ, lettre 2. Copie transmise par M. Allier. A MONS“ DE BELLIEVRE, cuwcmmn un rames. Mons' le chancellier, Je n’ay pas moins esté meu de pitié que d’e— quite à accorder à m" le Grand le respitl de deux ans dont il m’a supplie avec grande instance pour le jeune Bacan2, cousin de sa lemme 3, et du quel il est tuteur. Car oultre que le pere de ce jeune ' Les lettres de répit mettaient un dé- francais. Il mourut, en 1670, dans sa qua- biteur à l’abri des poursuites de ses créan- tre vingt-deuxième année. ciers durant un temps déterminé. ° Anne de Bueil, duchesse de Belle- ° Honoratde Bueil, seigneur de Bacan, garde, avait pour pèrelllonorat de Bueil, né en 1589 à la Boche Pnacan en Tou- seigneur de Fontaines, chevalier des or- raine, entra, comme nous l’avons dit, dans dres du Boi, conseiller d`état, vice amiral les pages de Henri IV en cette année 1605. et lieutenant général au gouvernement de Il servit ensuite quelque temps, puis se Bretagne, gouverneur de la ville de Saint- livra entierement à la culture des lettres. Malo, dans laquelle il fut tué par les li- _ Il fut un des premiers membres de l'Aca- gueurs en 1590. Il ne laissa point d'en- I demie francaise ; le siècle de Louis XIV l’a tants mâles, et le père de Bacan, dont il regardé comme un des meilleurs poètes était frère aîné, devint ainsi chef de cette . 66.