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LETTRES MISSIVES


1605. -- 5 OCTOBRE. O1 ig " Archives royales de Sardaigne. Envoi de M. Yambassadeur de France à Turin. i A MON FRERE LE DUC DE SAVOYE. Mon Frere, Il est arrivé un accident à un jeune gentilhomme de W mes subjects, nommé le s' de March qui a tué sur vostre Estat, en passant pays et deflendant sa vie, un Genevois, et est, pour ceste occa- sion, detenu prisonnier â4Chambery. Et pour ce que j’aime le dict s' de Marc, tant pour la consideration d’aucuns mes serviteurs à qui il appartient, que pour les services que j’ay receus de luy, je vous prie ` (ayant. aussyesgard (II.l, ll n'a esté aggresseur) luy vouloir, pour l’amour de moy, faire grace de cest accident, et commander qu’il soit incon- tinentimis en liberté sans estre davantage poursuivy ; vous asseurant, qu’oultre que la faveur que vous lui feres sera tres bien employée, je m’en revancheray volontiers aux occasions qui s’en presenteront, ainsy que vous cognoistrés par effect : priant Dieu,. mon Frere, qu’il vous ayt en sa tres saincte et digne garde. Escript à Tours, le v° jour d’octobre 1605. . Vostre bon frere, _ HENRY. l605. — 8 ocrosaa. - Orig. B. N. Fonds Béthune, Ms. 9089, fol. 81. Cop. — Suppl. Franç. Ms. 1009-2. [AU CONNÉTABLE.] —,, c • S • - Mon Cousin Jay veu par vostre lettre du 1111 de ce mois le Ju ` gement que vous laictes de ce que j’ay descouvert des deportemens et desseings du s' d’Entragues, et m’asseurois bien que vous le blas- meriés d’avoir eu volonté d’entreprendre contre mon service, aprés l’avoir mis hors de peine comme j'ay faict. Les charges qui se trou- ' C'était un gentilhomme champenois et de Marc. Son lils s’allia avec la maison i du nom de Godet, seigneur de Benneville de Châtillon.