552 LETTRES ll/USSIVES - 1605. — 17 ocroeue. -. II“‘°. i Orig. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9089, f’ol. 87. i Cop. —— B. N. Suppl. fr. Ms. ]009-2. [AU CONNÉTABLE.] Mon Cousin, Arrivant en ce pays, je trouve que la ville de Turenne et les autres forteresses appartenans au duc de Bouillon ont esté rendues et mises ez mains de ceulx que j’ay ordonnez pour y com- mander. .l’ay aussy eu asseurance de Tobeyssance generale de tous mes subjects des provinces de deçà, ne restant aulcune apparence du re muement nagueres advenu, que quelques prisonniers qui sont accusez d’avoir eu part au dict remuement, et d'autres jusques au nombre de sept ou huict, qui se sont absentez, craignant la juste punition de leur rebellion. Les autres m’ont demandé pardon et ont ingenuement recogneu leurs iaultes ; à llendroit desquels j’ay usé de ma bonté et clemence accoustumée. Il me reste de donner ordre pour faire la justice, tant aux dicts prisonniers qu°à ceulx qui se sont absentez'. A qllOy ayant POUPVGU, jB PaI’llI‘ay aI1SSy ÉOSÈ POUP Il'l’€D I’CllOU1`Il€I` V€I’S Fontainebleau, et vous donneray advis du temps que j’y pourray arriver, ' L’histoire qui continue, ii partir de partout ou l`0nt eut advis qu'ils s’estoient l’année 1605, la Chronolo ie se ténaire de retirez .... Plusieurs furent ris, d’entre les- .9_ P P Cahier, nous fait ainsi connaîtrela manière quels il y en eut cinq qui furent clecapitez dont ces ordres furent exécutés : 1 Le Roy en personne, scavoir : le baron de Calvey— ayant asseuré le pays, s’en revint à Paris, rac, Quercinois, et le capitaine Mathelin, È apres avoir estably dans Limoges des com- son Frère bastard, les sieurs de Chassein missaires tant de son conseil que du par- et de Pevygoudon, du pays de Perigord, lement de Paris et de Bordeaux, pour faire et de Cryspel, Limousin. Quant à la Cha- et parfaire le procez tant aux rebelles que pelle-Biron, Tayac, Lygongnac, Bignac, l'on attraperoit qu’aux absens. Gyversac et Bassignac, leur procez faict « Le sieur de Themines, gouverneur et par contumace, ils furent exécutez en elli- senescbal de Quercy, suivant le comman- gie. ll y en eut plusieurs de prisonniers dementdu Roy, mandales vice-seneschaux qui n'eurent autre punition que la pri- des pays voisins de se rendre pres de luy son. » (Lc Mercure françois, ou suite de . avecleurs archers, pour y servir le Roy, ce l'Histoire de Ia paix. Paris, 161 1, fol. 12.) ' qu’ils firent. On courut lors les rebelles
