[1606.] — 5 JUILLET.
Orig. autographe.-- A Londres, State paper ogice, Antient royal letters, vol. 22, lettre 2h8.
Copie transmise par M. Pambassadeur.
A MONSIEUR MON FRERE LE ROY DE LA GRANDE BRETAIGNE.
Monsieur mon Frere, liestime que Dieu a voulu me preserver du dernier peril que jiay couru avec la liioyne ma tres chere compagne, en partie pour vous donner subject de vous revancher en nostre endroict de l’oHic0 de [`raternelle conjouissance duquel nous usasrnes envers vous lorsque vous descouvristes ceste detestable foucadel que l’on avoit dressée contre vous. Aussy n’en avés—vous laissé perdre l’occa— i n, meu a mesme onnee sincerea ecion uimavoi conduict, s o del la t ll` t q ’ t d t ainsy que ce gentilhomme et vostre lettre m’ont iidclement represente ; dont je vous rends graces dignes de vostre cordiale et parfaicte amitié, laquelle veritablement nous oblige, par raison et par nature, de par- ’ici er aux acci en ns e mauvais ui nous arriven : u comme t d s bo t q t à q oy n de mon costé je ne manqueray jamais, je suis certain aussy que vous observerés tousjours le mesme envers i,
Vostre tres affectionne frere et cousin,
C°était au mois de novembre précé-
éventée, devint naturellement l’occasion
dent, la veille de Youverture du Parlement,
des félicitations de tous les amis et alliés
qu’avait été découverte a Londres, la conspiration-
de Jacques I". La lacune qui se trouve
des poudres, si fameuse dans l’his
dans sa correspondance avec Henri lV et
toire d’Angleterre, et dont Yanniversaire
dans les dépêches diplomatiques entre 4
se solennise encore à présent. Cette conspiration-
l'ambassade de M. de Beaumont et celle _
qui devait faire périr d’un seul
de M. de la Boderie, nous a privés de la
coup le roi, sa famille et les membres des
lettre que Henri IV écrivit alors au roi
deux chambres, ayant été si heureusement
d’Angleterre, ainsi qu’il le rappelle ici.