DE HENRI IV. 6(17 suis bien aise que vous m’en ayés eclaircy, pour leur faire cognoistre ‘ qu’ils ont eu tort de mlen faire plainte. .l’ay veu aussy ce que vous m’avés mande des propos que vous a tenu Nostre Sainct Pere sur le differend d’entre Sa Saincteté et les Venitiens et l’advis que vous en aves donné au s' d’I Ialincourt, mon ambassadeur, auquel j’escris la resolution que j’ay prise et mon intention sur ce subject. De quoy me remettant à luy pour vous les faire entendre, je vous prieray de con- tinuer à l’assister et seconder en cette poursuicte et aux autres occa- A sions qui se presenteront, et je le recognoistray bien volontiers en . ce qui s’offrira pour vostre bien et advantage : priant Dieu, mon Cou- sin, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Villiers—Costerestz, le xxv° jour de juillet 1606. HENRY. un meurvums. 1606. —— 25 JU11.LEr. — — II". Orig. -- Archives des Médicis, légation française, liasse Copie transmise par M. le ministre r de France à Florence. A MON ONCLE LE GRAND DUC DE TOSCANE. Mon Oncle, Ceste lettre servira de response à deux des vostres, des XX1X° du passé et v1° du present, par la premiere desquelles vous vous estes resjouy avec moy de la grace que Dieu m’a faicte de me preserver du peril que je courus en revenant de S*—Germain en Laye à Paris ; et par l’autre vous avés accepté en vostre nom, et de ma _ niepce vostre femme, la semonce que je vous ay faicte de lever sur les fonds de baptesme ma derniere_ fille avec mon frere le duc de Lorraine. Sur quoy jewvous diray que j’ay pris en bonne part lloffice que vous avés faictipar vos dictes lettres avec inoy sur l’evasion du _ dict peril, ayant receu par là un nouveau tesmoignage de vostre affec- tion, et n’estime pas moins aussy le desir que vous auriés de faire passer ma dicte niepce vostre femme par deçà pour le dict baptesme si la commodité de vos affaires et les siennes luy eussent peu per-
