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LETTRES MISSIVES

soin. Je laisse à ma femme à Faire response à toutes les vostres. J’es- pere partir d’icy pour m’en retourner vers Paris le mardy d'aprés Pasques, et m’en aller droict à S‘—Germain pour y voir mon lils et mes enf'ans.'A Dieu, madame de Monglat. Ce XX1Jc mars, à Metz. ‘ HENRY. [1603.] — 22 Mans. —— II“‘°. » Imprimé. — OEcon0mies royales, édit. orig. II, chap. 13. [A M. DE BOSNY.] . I Mon Cousin, Vous apprendrés de mes nouvelles par le s' de Mon- tigny qui vous rendra ceste-cy, et comme tout va pour mon service, comme ma presence y estoit necessaire pour la conservation de ceste ville en mon obeissance, de quelle importance elle est, et que je ne I voudrois pour chose du monde n’y avoir este. Mesmes je voudrois qu’il m’eust cousté quelque chose de bon et que vous y eussiés Iaict un tour. Jylen partiray le mardy aprés Pasques, Dieu aidant, pour m’en retourner vers Paris. Je prendrai mon chemin à Nancy, ou Je pourray sejourner deux ou trois jours ; de là _j’iray à Thoul, et par Vitry, Reims et Villiers-Coterest, et de là à S*-Germain en Laye voir mon fils, de quoy [ay une extresme envie. Mandés-moy, je vous prie, ce que l’on fait a mes bastimens delà et a Paris, et aussy à l’Arsenac, et à vostre astelier depuis mon partement, et à quoy l’on travaille à present : et remettant le surplus à la suflisance du porteur, jeine vous en diray davantage, pour prier Dieu vous avoir, mon Cousin, en sa saincte garde. Ce xx1_]° mars, à Metz. . HENRY. _ ’ Cette lettre etles trois suivantes étaient de la main du Roi.