Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/698

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

682 TABLE DE PLUSIEURS LETTRES P ADRESSES SUJETS DES LETTRES p` DATES. LIEUX DE LA DATE. ` nss Lerrnus. ET SOURCES- tement les négociations, qu’on n'en puisse pas avoir connaissance en France avant la conclusion du traité. S'il y survient quel- ' Y que dilliculté, M. de Beaumont devra en l' profiter avec soin. Si on lui fait quelque ouverture pour resserrer les liens avec la France, il devra s'y montrer bien disposé, sans s'engager en rien avant d’avoir pris les ordres du Roi. Le connétable de Cas- tille voulait persuader à l’archidnc Albert i de quitter les Pays-Bas et de se retirer en V Espagne ; mais celui-ci s'y est refusé. Unr- restation de Standen, émissaire secret du Pape en Angleterre, aüligera Sa Sainteté. Recommandation de ne pas se mêler de cette aB’aire. Approbation du choix que le roi cl’Angleterre a fait du duc d’Albanie, son lils,.pour commander la compagnie de gens d’armes écossais servant en France ; mais S. M. désire que la formation en soit retardée le plus possible, parce qu’elle prévoit, que leur solde étant insuüisante, ils seront a charge au pays ou ils tien- dront garnison. —— L’ambassadeur aura à ` faire savoir comment sera reçue au parle- ment anglais la résolution de Jacques I"' touchant la religion. S. M. la soumettra aux théologiens francais. Cop. —B. N. Fonds Bi-ienne, Ms. 40, fol. 3. 1004. 17 [tie ;-ig ;-, purge A M_ de B,èv. 5_ Les négociations sont ouvertes pour la paix entre le Sultan et l'Empereur. Quelques- uns pensent que ces négociations n’abou- tiront qu’à une trêve de cinq ans, pendant laquelle les deux partis conserveront la po- sition qu’ils ont. — On prétend que le Sultan aurait écrit à l’Empereur une lettre très-honteuse pour obtenir la paix. Les négociations se poursuivent aussi entre l’Espagne et l’Anglet¢-me ; cello-ci veut conserver ses avantages. Les Pays-Bas ne paraissent aucunement disposés a mettre bas les armes ; malgré cela le roi d’Es pagno n’abandonnc pas le projet de faire une descente à Alger l’annea suivante. Cop. —M :. de M. Monmerqué. 21 mars. ........., . . . . .. ... A M. de Beaumont. Le baron de Sagard, porteur de cette lettre, se rend en Ecosse, suivant le désir de son souverain, pour assister au parlement con- voqué au sujet de la réunion de l'Ecosso avec l’Angleterro. Il s’cst ollcrt de faire connaître aux principaux Ecossais la bonne ' volonté de Henri IV àl'égard de l'Ecosse, alliée inséparable de la France, quelles que puissent être nos relations avec l’An- gleterre. Il faut user avec précaution des _ bonnes dispositions de ce baron, pour ne pas le compromettre et ne point paraître se méfier de lui. - Dans les négociations de l’Angleterre avec l'Espagne, on doit craindre que le roi Jacques ne sa laine emporter au torrent du la haine extraordi- naire que lc : Anglais nous portent, dont le . cours nc peut estre retenu que par le non