Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/99

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I DE HENRI IV. 87 prendrés la poste, car je veulx parler à vous. Je vous prie que per- sonne ne sçache rien de ce que je vous escris. Bon soir, mon amy. Ce samed, à se t heures du soir, xvi ° ma, à Fontainebleau. Y P J Y _ ' HENRY. [1603. — 17 MM.] Imprimé. — (Economies royales, édit. orig. t. II, chap. 15, et Vic militaire et privée de Henri IV, p. 276. [A M. DE ROSNY.] ‘ Mon Amy, Je me sens si mal qu’il y a bonne apparence que le bon Dieu veut disposer de moy. Or estant obligé, aprés le soin de mon salut, de penser aux ordres necessaires pour asseurer la succession à mes enfans, les faire regner heureusement à Yadvantage de ma femme, de mon Estat, de mes bons serviteurs et de mes pauvres peuples que _i’aime comme mes chers enfans, je desire conferer avec vous de toutes ces choses avant que d’en rien resouldre. Par tant ve- nés me trouver en diligence sans en rien dire à personne ny donner aulcune alarme.Faictes seulement semblant de vouloir venir au presche à Ablon, et y ayant faict secretement trouver des chevaux de poste, rendés—vous ce jour mesme- en ce lieu. HENRY. IGOS. —` 18 MAI. ‘ Orig. — B. N. Fonds Béthune,. Ms. 9088, Fol. 38 recto. Cop. —Suppl. Ir. Ms. 1009-2.. AU CONNETABLE. Mon Cousin, Je commençay hier à sept heures du matin d’est1‘e sais d’une colic ue i m’a continué tout le 'our et `us ucs à ce . Y (I qu J J (I matin, avec des douleurs les plus grandes que _]°aye Jamais endurées. Ceste colicque estoit accompagnée d’une fiebvre qui me Iaisoit avoir ‘ Cette lettre était écrite par M. de Loménie, sous la dictée du Roi.