pourquoy envoyant presentement vers vous nostre tres cher cousin le
cardinal de Joyeuse, pour vous representer de nostre part quelques
particularitez que nous croyons ne regarder pas moins vostre conser-
vation et contentement en l'estat present des affaires de vostre dicte
— republique, que nostre satisfaction particuliere, pour finterest que
nous avons de voir toutes choses prendre une bonne voye d’accord,
ainsy que nous avons tousjours essayé de les y faire reussir, et conti-
_ ' nuerons encore autant qu’il nous sera possible, nous vous prions luy
adjouster, en ce qu’il vous dira de nostre part sur ce subject, pareille
foy et creance qu`à nous-mesmes, qui prions Dieu, Tres chers et grands
amys, alliez et confederez, qu’il vous ayt en sa tres saincte et digne
garde. ‘ '
' I HENRY.
1607. —[ 1*** FÉVMEB.] — II".
i Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange.
i [AU PAPE.]
Tres Sainct Pere, Ayant commandé à nostre tres cher cousin le
cardinal de Joyeuse de renouveller à Vostre Saincteté les offres de
nostre filiale observance etibonne volonté à l’endroict du Saint Siege `
en la propre personne de Vostre Saincteté, en luy donnant asseu— i
rance de nostre part que nous luy en tesmoignerons tous les effects
aux occasions, nous luy en avons bien voulu escrire ceste lettre pour
la prier, comme nous faisons tres affectueusement, ide luy adjouster,
sur ce subject et aultre dont il aura à traicter avec Vostre dicte .,,
` Saincteté, pareille foy et creance qu’Elle pourroit faire à nous-
mesmes, qui prions Dieu, Tres Sainct Pere, qu’icelle Vostre dicte
Saincteté il veuille garder et maintenir au bon regime, gouver-
nement et administration de nostre mere Saincte Eglise.
Vostre devot fils,
HENRY.
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LETTRES MISSIVES