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LETTRES MISSIVES
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[1607.] — 20 Mai. — I". Orig. autographe. — Biblioth. impér. de Saint-Pétersbourg, Ms. 886. lettre 38. j Copie transmise par M. Houat. ` A MONS" DE BELLIEVBE, i _ ' cnmvcemsn on ruines. Mons' le chancelier, ll n’y a rien que je desire plus que veoir tous les princes et grands de mon royaume bien ensemble, et la conser- , vation de leursmaisons, et specialement ceulx qui m'attouchent de pres, comme faict ma niece la duchesse de Longueville et son lils, et mon cousin le comte de Sainct-Paul. (Test pourquoy je vous prie de U vous employer de tout vostre pouvoir et y interposer mon auctorité, s’il en est besoin et jugiés qu’il soit necessaire, à ce qu’ils soyent bien ensemble et tous ceulx de ceste maison, laquelle j’aH’ectionne, tant pour ce qu’iIs m’attouchent que pour ce que le duc de Longueville doit espouser ma lillel ; qui fait que à l’aultre aiiection de parente \ je joins encore ceste—cy.,.l’escris au s' de Sillery de s’y employer, et qu'iI en confere avec vous, ailin d’adviser ensemble les moyens que vous aurés à tenir pour parvenir à ce que je desire de vous et vous commande pour ce regard, comme chose que j’ay à cœur, et de la- quelle vous pouvés juger Fimportancc : et ceste-cy n’estant à aultre lin, Dieu vous ayt, Mons' le chancelier, en sa saincte garde. Ce xx° may, à Fontainebleau.

HENRY.

‘ Ce projet de mariage n’eut pas de Anne Geneviève de Bourbon, Elle du suite. Le duc de Longueville épousa en prince de Condé ; la première, nièce de . premières noces, le 30 avril 1617, Louise Henri IV ; la seconde, sa petite-nièce et de Bourbon, lille du comte de Soissons, sœur du grand Condé. et en secondes noces, le 2 juin iôlia, ' j