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SML
LETTRES MISSIVES


_ [1607.]- 22 Aoûr. Imprimé ; — OEconomics rqyales, édit. orig. t. III, ch. 13. [AU DUC DE SULLY.] Mon amy, J’ay appris que Vienne fait difficulté de contreroler l’ac uit our les entre reneurs des manufactures de toile à la fa on — (I P P 9 d’Hollande, en la forme qu°1l a esté expedié. Commandes-le luy, à ce qu’il le depesclie promptement. A Dieu, mon amy. Ce xxif aoust, à Saint—Maur.

HENRY.

Jlay parlé à ma femme de ce que vous me mandastes par Arnaut ; elle l'a remis à moy, mais _j’ay bien cogneu qu’elle sera plus aise qu’elle aille à Venvresl prendre ses eaux. J’ay pris un clistere qui m’a fait grand bien. ` [1607. — 23 AOUT.] Orig. autographe.- Collection de la Reine Marie—Amélie. [A LA MABQUISE DE VERNEUIL.] Mon cœur, Je vous envoye bien plus de coquilles que je ne vous avois promis, et vos gants d'Espagne. Mandés moi si vous les treu- verés bons et les coquilles belles. J’ay sceu, depuis estre icy, que ‘ Ceci se rapporte à la marquise de Ver- mon .dit seigneur luy coinmandera ; qui neuil, qui se trouvait en ce moment à est ce que je vous puis escrire en response ' Charenton, à une très-courte distance dc de vostre lettre : priant Dieu, mon Cousin, Saint-Maur ou était le Roi. C’est ce que qu'il vous conserve en partaicte santé. De nous apprend la lettre suivante, que la Saint Maur-des—Fossés, ce xx_]°aoust 1607. Reine avait écrite à Sully : ¤MABIE. «Mon [Cousin, Le Roy mon seigneur t’¤¤¤P¤^¤X m'avoit dit que la personne dont nfescri- Sully envoya au Roi son secrétaire Ar- vés ne viendroit point à Charenton à cause nault pour lui faire part de cette plainte de nostre sejour en ce lieu. Je 111`esbahis de la Reine, comme on le voit dans le . de ce que cette resolution a si tost changé. post-scriptum de la lettre de Henri IV. Je suis d’advis qu’elle face ce que le Roy Toute la lettre était de la main du Roi.