[1607. —<- veus LA rm n~Aoûr.]—III"‘°.
Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange.
[A M. MUTY.]
Mons' Muty, .l’ay pris en bonne part les remerciemens que vous
m’aves laicts, par vostre lettre du x° de ce mois, _de la portion que je
vous ay conferee en l’eglise Saint- ]ean-de-Latran ; mais comme je
suis bien aise de vostre allection à mon service, les nouveaulx tes-
moignages que vous lH,€t'1 aves rendus par vostre lettre m’obligent a
en avoir souvenance, comme je feray quand il s’oH’rira meilleure
occasion de vous gratifier et favoriser, ainsy que vous cognoistres par
ellect et que vous entendres plus particulierement de m" d’Halincourt,
mon ambassadeur : priant Dieu, Mons' Muty, qu’il vous ayt en sa
tres saincte et digne garde.
[1607. — Aoûr.] — I". Cop. - Archives de M. le marquis de la Grange. [ AU LÉGAT D’AVIGNON. ] i Mon Cousin, Le tesmoignage que vostre lettre du x° de juillet m’a rendu de la continuation de vostre affection, en nfannonçant l’elec- tion que Nostre Tres Sainct Pere le Pape a faicte de vostre personne ` pour la charge de legat d’Avignon, m’a redouble les asseurances que ien avois, et si fort console de la part de Sa Sainctete, que j’ay bien voulu m’en conjouir avec vous par ceste—cy, en vous asseurant que, comme je n’en espere que tous bons et utiles ellects à Tadvantage de mes allaires, la cognoissance que j’ay de vostre dicte allection par les occasions passées me fait esperer encores pour l’advenir quelque meil- leure correspondance au benelice d’icelle, pour ce qui despendra de . ‘ Voyez ci-dessus la lettre au cardinal de Givry, des commencements de mai, et la lettre écrite, le 25 juillet, au cardinal neveu : C
