DE HENRI IV. 367 registrement de l’edict que j’en ay faict expedier. C'est pourquoy, pour faire cesser celle qui s’y pourroit trouver cy-aprés, comme c’est chose à laquelle vous m’avés promis d’obeir et vous accommoder, ne ' failles de ce faire entendre à ma dicte court, et me tesmoigner en ceste occasion que je dois continuer à estimer vostre parole et affection à mon service, laquelle je recognoistray aux occasions qui se presente- ront : priant Dieu, Mons' d’Augno, quil vous ayt en sa saincte garde.
[1607.—— serveuses.] -VII“‘°. . Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. [A M. DE VERDUN. mîssxmzur AU mnrnnnnr ne routousiz.] Mons' de Verdun, .l’ay sceu du s‘° de Montreal le bon debvoir au- quel vous vous estes mis de faire enregistrer en ma court de par- lement de Toulouse mon edict portant creation en titre d’ofHce des lieutenans diocesains du prevost general de Languedoc, et leurs gref— A tiers qui souloient exercer les charges en vertu des commissions du - dict prevost general seulement ; mais je ne puis approuver les difli— cultez que ma dicte court en a faictes, le dict edict estant à la des- _ charge de mon peuple, et ne me moyennant qu’une assomption d’auctorité vers moy. C'est pourquoy je luy en ay faict expedier mes A lettres de jussion, suivant lesquelles vous continuerés vos efforts pour le dict registrement, et me rendrés compte, à la premiere occasion, de ce qui sera ensuivy du commandement que je vous fais pour ce regard par ceste lettre : laquelle 11'estant pour aultre eilect, je prie Dieu, Mons' de Verdun, qu’il vous ayt en sa saincte garde. y HENRY.