DE HENRI IV., 25 moigner par eH’ect l'estime que je fais de vostre merite et de l’aH’ec- tion que vous aves tousjours faict cognoistre au bien et advantage de- mes aflaires. En quoy je vous prie de continuer, et favoriser auprés de Sa Saincteté de ce qui dependra de vostre credit et auctorité ce qui se presentera pour mesme elïect, en adjoustant à mon dict cousin pareille foy en tout ce qu’il aura à negotier par delà, comme vous feriés à moy- mesmes. Je’prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa tres saincte et digne garde.
[1606. — vsus LE Mois D’OCTOBBE.l — I'°. ~ Orig. autographe. —~ B. I. Cartons des autographes détachés. — [A LÀ MABQUISE DE VERNEUIL.] Mon cher cœur, lay esté esveillé ce matin par vostre lettre, qui ' me rendra ceste journée plus heureuse et me mettra en bonne humeur. Vous me desplaisés toutes fois de me voulloir retarder le contentement de vous veoir ; mais je ne vous en croiray pas. Betardés vostre saignée pour mon service ; et si elle vous est necessaire, remettés à mo à vous ouvrir la veine. Je ne s a ui vous a dict ue "avois Y 9 Y (l CI l fouette nostre iils ; car cela n’a poinct esté. Je finiray donc, ma chere . ame, en vous donnantle bon jour et un million de baisers ; attendant à demain, que je vous emlarasseray de tout mon saoul et de bon cœur. Que je sçache demain de vos nouvelles par les chemins. — [1606. - vnss LE Mois D’0CTOBBE.l — II"". Cop. — B. I. Suppl. Fr. Ms. 1009-4. I il [A LA MARQUISE DE VEBNEUIL.] Mon cher cueur, Vous recepvrés à vostre reveil ce mot, qui vous rendra plus gaie toute la journée. Je le jugepar moy qui quand je reçois quelque tesmoignage de, vostre aliection. lay ouy une fort belle comedie, mais `e ensois lus en vous u’en elle, et m’en J P P (I, l LETTRES DE HENRI IV — VII. Il • .
