_
Sainct Pere le Pape quelques privileges et prerogatives en faveur de la dicte eglise, qu’ils qualifient primatiale, pretendans, par ce moyen, parvenir à quelque jurisdiction sur les collegiales qui dependent de l’evesché de Metz ; et depuis, j’ay sceu que le dict duc a depesché son agent auprés de Sa Saincteté, le Viardin, cy-devant vice-legat sous le defunct cardinal de Lorraine, qui peut-estre s’emploiera à entre- prendre contre la dignité du dict evesché de Metz, qu’il n’a jusqu’icy que trop defavorisé. Ce que desirant prevenir par l’entremise de mon " I auctorité, je vous en ay bien voulu advertir par ceste-cy, alin que, si ‘ le s' d’Halincourt, mon ambassadeur, n’est plus à Home, vous en par- liés de ma part à Sa Saincteté et la disposiés à ne rien accorder aux diys s" de Lenoncourt et Viardin, qui prejudicie aux droicts et pre- rogatives du dict evesché ; ce que je soullrirois mal volontiers, pour l'interest que je veux avoir a la conservation de ce qui en depend : de quoy me remettant en vous, je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Fontainebleau, le Xv_]‘* jour d’avril 1608. ' HENRY. aaurznn. 1608. — 18 Aven,. — I". Orig. — Archives des Médicis, légation française, liasse 3. Copie transmise par M. le ministre ~` _ de France à Florence. A MON ONCLE LE GRAND DUC DE TOSCANE. Mon oncle, Ayant eu tout contentement du voyage qu’a faict par deçà le s" J erosme' Barizon, tant pour la recommandation particuliere convenance qîllllll HIBIDEFC de la IDHISOD 8l1i.I‘8Sl.B C3I`(l.Ill8.l B.Ol)BI’il de Lenoncourt, illustre à qui appartenait au x1' siècle la archevêque duc de Reims, par qui fut sa- seigneurie de Nancy, et qui continua àen cré Francois I", et le cardinal Philippe de porter le nom du Xlle au x1v° siècle. Cette Lenoncourt, évêque et comte de Châlons, maison avait donné même à l`église de qui figure dans la première partie de cette France une suite de prélats célèbres, entre correspondance.
