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LETTRES MISSIVES


- affection, comme pour un ancien serviteur qui m’est, pour divers respects, fort recommandé, et qui a bien merite de l’Eglise et de cest Estat, afin de luy donner ceste consolation de voir son dict fils avant qu’il prenne l’habit du dict ordre. .l’escris à.l'auditeur Marque- mont qu’il vous serve et assiste en ceste poursuicte ; et si vous jugés à propos que le dict s' de Bourg-le-Boy se pgsente à Sa Saincteté pour _ luy donner Passeurance de ce que je luy escris, il fera ce que vous luy ordonnerés : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte ` garde. Escript à Fontainebleau, le XIXE jour de may 1608. _ HENRY. I DE NEUFVILLE. [1608.]- 22 MAI.—l'°. _ Imprimé. — OEcon0mies royales, édit. orig. t. Ill, ch. 21. [AU DUC DE SULLY.] _ Mon amy, Je suis bien aise que vostre Els n’ayt que la fievre tierce. Les Italiens se la font donner en ceste saison pour estre sains le reste de l'année. Pour l’alTaire de Balagny, vostre lettre est arrivée à propos, car il est venu ce soir et m’en a parlé, de façon que fay failly d’es- chapper ; certes, ceste jeunesse devient bien insolente. Pour le l’aict de madame de Mercœur, j’approuve ce que m' de Villeroy m’a 4 . mandé estre de vos advis. J’ay dit à la Varenne quelques choses qui seroieut longues à escrire, qui sont toutesfois d’importance. Tout mon mesnage se porte bien, Dien mercy. Je seray au_jourd’huy de retour à mon domicile. Ce xx1_]° wy, à Malesherbes. ' HENRY. C I 4 C Q