Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/58

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LETTRES MISSIVES
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en Limozin, a esté choisy, en l’assemblée des chevaliers de mon ordre estant pres de moy, pour entrer et estre associé en la dicte com- pagnie ; et d’autant qu’il a semblé à la dicte compagnie à propos de luy faire bailler le collier. par vous, _j’en ay fait dresser ce pouvoir, que je vous envoye, avec un memoire de la forme que vous avésà y tenir ; vous priant luy faire tenir la lettre que je luy escris la part qu'il sera ; où, s’il a ceste election agreable, comme je m’en asseure, faites luy sçavoir le lieu auquel il aura à se trouver. A cet eH’ect, en suivant le dict memoire, luy baillerés le dict collier que je vous envoye par ce porteur, avec les ceremonies accoustumées, à plain y déclarées, retirant de luy l’acte de sa reception et acceptation du dict ordre, pour aprés l'envoyer au chancelier du dict ordre, et vous me Ferés plaisir tres agreable. Sur ce, je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en - sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le xx° jour de decembre 1606. i

HENRY.

armé. , 1606. — 20 niécsmnaa. — Ilm. Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. - ‘ [AU PREMIER BASSA.] Tres illustre prince et nostre bon amy, L’amitié qui a esté jus- ` — ques icy entre nous et ceux de la maison Ottomane, fortifiée par les traictez d’alliance et les renouvellemens qui en ont esté faicts entre les Roys nos predecesseurs et eux, s’estant non seulement conservée, mais aussy augmentée par les mutuels offices rendus par les minis- tres des uns et des aultres, et les respects portez `à la dignité de nos ambassadeurs, ceux de leur maison, et aultres qui, sous la faveur de nostre puissante banniere, ont negotié et sejourné en pays de l’0beis- sance de leurs Haultesses ; n’ayant à present moins de besoin que par le passé de la continuation des dicts oflices de part et d’aultre, et saichant le rang que vous tenés auprès de sa dicte Haultesse et com-