qu'il vous ayt en sa tres saincte et digne garde. Escript à Fontaine-
bleau, le xv1]° jour de juillet 1608.
` HENRY.
nnurxnr.
• lô08.— 20 JUILLET`.
Orig. — B. I. Fonds Béthune, Ms. 9094, fol. 20.
_ Cop. — Suppl. fr. Ms. lO09-2.
A MON COUSIN LE DUC DE MONTMORENCY.
mm sr eoumnsrsnrn ma vaines, couvmmmm m- Mon tizucrzmnr cnmznxi,
EN txueunnoc.
Mon Cousin, J’ay receu la vostre du ym° sur le faict du pdnt d'Avi—
gnon, laquelle est venue bien à propos, car en mesme temps est
arrivé icy un deputé du vice-legat, qui vient expres pour faire sa
plaincte de ce qui s’y est passé de nouveau. .l’ay faict voir en mon _
conseil vostre dicte lettre, avec celle que vous a escripte le tresorier
Castelan, que vous 1n’avés envoyée, afin qu’il soit informé du faict
i pour en respondre pertinemment sur les demandes du vice—legat,
auxquelles je m’asseure qu’il se trouvera mal fondé. Car puisque la
possession et disposition du passage m’est demeurée, il ne luy doit
importer de quelle façon je le veuille mesnager, soit de le tenir en
rente ou de le bailler en ferme ; et crois à la verité que mes ofliciers
ont le mieux choisy de se tenir au dernier ; S’il se fait sur ce quelque q U
' aultre proposition de•sa part, je vous en advertiray et de ce qu’il sera
resolu, allin que vous le faciès executer, comme vous aves tres bien _
Faict et utilement pour mon service tout ce qui s’est passé jusques icy
en ceste ailaire. Nous n’avons au reste jusquiicy rien de nouveau
que l’arrivée de don Pedro de Toledo, lequel je veis hier ; et de ceste
premiere rencontre il a icy acquis ceste reputation d’estrc Fort sage
et advisé seigneur et plein modestie et de courtoisie. Je rem_ets à
_ l’entendre sur sa negotiation, à Paris, où je crois qu’il s'acheminera
dés demain, et je feray estat de m’en aller sur la fin de la semaine,
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LETTRES MISSIVES