Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/838

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DE HENRI IV. 82] [l609. — DÉCEMBRE.] Orig. — Musée Britannique, Mss. additionnels, n°’ 5!1o8, fol ; 135 verso. Transcription de M. Lenglet. i [AUX EEECTEURS DU SAINT EMPIRE.] Tres chers Cousins, les electeurs et princes du Sainct Empire, estats et villes d’iceluy unys [et] assemblez du present en la ville d’Hal, en Suabe, Nous envoyons vers vous nostre amé et feal le s' de Boissise, porteur de la presente, auquel nous avons donné charge de vous saluer de nostre part, vous asseurer de la continuation de nostre royale et sincere amitié, et vous faire oH’re des eflects d’icelle sur les occasions qui se presenteront. Car comme vous aves esté tres soi- gneux et prompts de nous secourir en nos necessitez passées, de quoy nous avons memoire eternellement, nos desirs et intentions sont aussy de nous en revancher et vous rendre. la pareille en celles desquelles nous voyons, à nostre grand regret, vostre patrie estre de present menacée, à cause des diflerens fondez sur la succession et heredité des duchez et pays de Cleves et Julliers et des seigneuries qui en dependent. Nous vous prions donc d'adjouster foy entiere à ce que vous exposera et promettra en nostre nom nostre dict ambas- i sadeur, tant sur les aliaires de la dicte succession, que sur les autres ' poincts qu’il vous proposera. A tant nous prions Dieu, Tres chers Cousins, electeurs et princes unys, qu’il vous face jouir longuement et heureusement d’une parfaite felicité sous sa divine protection. Escript en nostre bonne ville de Paris, le ..... . HENRY. [IGO9.] —I’°. ` Orig. autographe. — Collection de M. Feuillet de Conches. [A LA REINE.] Mon cœur, Je me porte bien, à la gorge près, car je ne puis avaler. .I'ay pris un cerf aujourd’huy avec beaucoup de plaisir, tout