44
CHAPITRE I.
On opérerait d’une manière analogue si l’on avait à envisager
des valeurs de très voisines de
Qu’arrivera-t-il maintenant si les valeurs de et de sont
très voisines des limites que leur assignent les inégalités (3), c’est-à-dire
si les inclinaisons sont petites ou nulles ?
Supposons, par exemple, que
Nous avons vu, au no 12, que est développable suivant les
puissances croissantes des variables
de ces
paragraphes ; c’est-à-dire suivant les puissances croissantes de
si les inclinaisons sont nulles ; on a
et les deux derniers radicaux s’annulent, mais il n’en est pas de
même des deux premiers ; la fonction est alors holomorphe en
Mais nous avons vu au no 12 que ne change pas quand
changent de signe à la fois, ou, ce qui revient au même, quand les deux radicaux
et
changent de signe à la fois.
Donc, pour les valeurs très petites ou nulles des inclinaisons,
est holomorphe par rapport à et à d’une part, et par rapport
à d’autre part.
Mais nous avons
d’où
ou
Ces égalités montrent que